En séance, plusieurs sénateurs, de la droite à la gauche, ont regretté le contenu d’un texte qui ne répond pas aux espérances des professionnels de santé. Sur la méthode, ils reprochent un examen au pas de course, voire « improvisé ».
Dans le cadre du projet de loi sur les séparatismes, la présidente du conseil des Sages de la laïcité, Dominique Schnapper était auditionnée au Sénat. Cette instance a été mise en place par Jean-Michel Blanquer en 2018, elle en charge d’apporter une réponse aux différentes atteintes à la laïcité relevées dans les établissements.
Au Sénat, le conflit entre la direction de l’Olympique de Marseille et ses supporters est observé avec acuité par les élus des Bouches-du-Rhône. Si tous dénoncent les violences, nombreux sont ceux à défendre les clubs « ultras ».
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a chargé le CNRS de mener une enquête sur « l’islamo-gauchisme » qui « gangrène », selon elle, l’université. Une initiative très largement commentée au Sénat, entre vives critiques et timides soutiens.
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a été interpellée par le sénateur communiste sur la précarité étudiante. Un échange tendu, au détriment de Frédérique Vidal, et applaudi par tous les bancs de l’hémicycle.
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Gérald Darmanin est revenu sur la proposition de la Défenseure des Droits sur la mise en place de zones sans contrôle d’identité. « Il est évident que le ministère de l’Intérieur ne mettra pas en place cette expérimentation ».
Auditionnée par la mission de suivi du dossier Suez - Veolia, la présidente du fonds d’investissement français Ardian, Dominique Senequier, s’est dite prête « à accompagner Suez dans une solution négociée », tout en précisant qu’un projet de contrat OPA n’était pas à l’étude à ce jour.
L’annonce par Frédérique Vidal du lancement d’une « enquête sur l’islamo-gauchisme » à l’université déchaîne la classe politique. Sur Public Sénat, le sénateur communiste Pierre Ouzoulias demande même la démission de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre a clairement répondu à la Défenseure des droits qui a proposé la semaine dernière d’expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité dans certaines zones.
Alors qu’un troisième référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie doit avoir lieu en 2022, les indépendantistes s’imposent un peu plus dans le paysage politique en remportant la majorité au gouvernement collégial, ce mercredi.
Un amendement du gouvernement défend l’instauration du vote par anticipation, via des machines à voter pour la présidentielle. Mais en raison du « principe d’égalité », « il y a un doute, au regard de la constitutionnalité » selon le professeur Jean-Philippe Derosier. « Ça m’étonnerait que le Conseil constitutionnel laisse passer » estime aussi Didier Maus.
L’amendement du gouvernement sur le vote par anticipation pour la présidentielle serait-il déjà enterré ? Face à la levée de boucliers, la mesure pourrait ne pas être conservée. Surtout, son rejet par les sénateurs, qui ne fait pas de doute, mettra fin au débat, en raison de la règle de l’entonnoir législatif. Elle empêchera le gouvernement de redéposer l’amendement à l’Assemblée.