Daniel Cordier, alias Caracalla durant la résistance, n’est plus. L’ancien secrétaire de Jean Moulin est décédé vendredi 20 novembre. Désormais, Hubert Germain se retrouve seul, dernier Compagnon de la Libération encore en vie. Mais qui étaient ces Compagnons de la Libération ? Comment cet ordre forclos, crée par le Général de Gaulle, est-il né ? Sa mémoire est-elle en péril avec la mort de ses derniers membres ? Jérôme Chapuis et ses invités tentent de répondre à ces questions, dans Un Monde en Docs.
Pour gérer les crises, le général de Gaulle est longtemps apparu comme un homme providentiel. Ce fut, la raison même, de son retour au pouvoir en 1958. Mais dix ans plus tard, ce sont bien les conseils de son Premier ministre, Georges Pompidou, qui lui permirent d’apaiser les tensions en mai 1968. C’est ce que montrent certaines archives, dans de Gaulle, le monarque et le Parlement, un documentaire de Pierre Bonte-Joseph, pour Public Sénat et en partenariat avec les Archives nationales.
Dans le cadre de l’examen du budget 2021, le sénat a attribué une rallonge budgétaire, contre l’avis du gouvernement, pour les cours d’éducation sexuelle. Des cours qui ne sont pas toujours assurés faute de personnels, souligne la socialiste, Marie-Pierre Monier.
La Haute assemblée a adopté les crédits de l’enseignement scolaire en corrigeant le tir sur les sommes allouées à l’enseignement agricole qui connaît cette année encore des suppressions de postes. Le ministre de l’Education nationale s’est opposé à cet amendement.
Et si les Français n’avaient jamais eu à élire leur Président ? Certains s’en souviennent, l’élection au suffrage universel ne date pas de 1958, mais de 1962, après une modification de la Constitution votée par référendum. Mais cette procédure était-elle constitutionnelle ? Des archives jusqu’ici inédites prouvent que non, dans de Gaulle, « le monarque et le Parlement », un documentaire de Pierre Bonte-Joseph, pour Public Sénat en partenariat avec les Archives nationales.
Les sénateurs examinaient ce vendredi les crédits de la mission « Écologie, développement et mobilités durables » du projet de loi de finances pour l’année 2021. Plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement ont été adoptés.
Alors qu’Emmanuel Macron réunissait ce vendredi un Conseil de défense écologique autour des propositions de la Convention citoyenne, les premières réunions citoyens-parlementaires doivent débuter dans les prochains jours. Officiellement invité, le Sénat ne souhaite pas y participer. Dans un courrier en date de ce vendredi, le groupe écologiste interpelle Gérard Larcher.
Gérald Darmanin, force ou faiblesse d’Emmanuel Macron ? Les sénateurs LR sont partagés sur cet « animal politique » qu’est le ministre de l’Intérieur. « Il participe à l’hystérisation du débat » pour Bruno Retailleau, qui y voit « une impasse ». Mais selon le sénateur Jérôme Bascher, « sans Darmanin, le dispositif de Macron s’écroule. S’il perd sa jambe droite, il est par terre ».
Face au tollé provoqué dans sa majorité et dans l’opposition de faire réécrire l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale par une commission, Jean Castex a finalement renoncé. Au Sénat, on reste effaré par « l’amateurisme » du gouvernement.
La commission indépendante voulue par Jean Castex, dont l’instauration a déclenché une levée de boucliers de tous bords au Parlement, ne sera finalement pas chargée de réécrire le controversé article 24 de la proposition de loi Sécurité globale, selon Matignon.
La présidente LR de la commission des affaires économiques du Sénat s’insurge contre l’installation d’une commission consultative par le Premier ministre pour réécrire l’article 24 controversé de la proposition de loi relative à la sécurité globale.
Dans le projet de loi de finances 2021, le Sénat a ajouté une ligne budgétaire de 25 millions d’euros pour financer la dépollution des friches industrielles. Une proposition portée par la sénatrice Gisèle Jourda.