« Il faut laisser le temps aux actions qu'on vient d'annoncer de porter leurs fruits. Il n'y a pas de baguette magique. Si ça ne suffit pas, on reverra la copie », a déclaré Marine Jeantet, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté. Entretien.
Le 16 octobre le professeur d’histoire Samuel Paty est assassiné à Conflans-Sainte-Honorine. Rapidement les réseaux sociaux se retrouvent sur le banc des accusés. On leur reproche de propager la haine et d’avoir fait de l’enseignant une cible pour les terroristes. Mais si les propos en ligne à son encontre avaient été repérés plus tôt, aurait-on pu les faire supprimer ? C’est à cette question qu’Hélène Risser et ses invités tentent de répondre sur le plateau de l’émission Hashtag.
La commission mixte paritaire entre députés et sénateurs sur l’état d’urgence sanitaire s’est conclue par un échec, après les modifications adoptées par le Sénat pour renforcer le contrôle du Parlement. « Nous ne souhaitons pas être une chambre d’enregistrement », prévient le président LR de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet, qui souhaite « que le Parlement soit respecté ».
Les sénateurs ont adopté par 249 voix contre 92 ce projet de loi de la ministre de l’Enseignement supérieur, ce vendredi. Des modifications ont été apportées sur la durée de la loi de programmation ou le statut des nouveaux contrats prévus dans le texte. Une vive polémique a émergé autour des libertés académiques des universitaires.
Après François Hollande, ce sont 68 sénateurs et sénatrices qui lancent un appel à l’exécutif pour permettre aux libraires de rester ouverts lors de la période de confinement. Contactée par publicsenat.fr, l’instigatrice de cette mobilisation, la sénatrice LR, Laure Darcos a bon l’espoir que ce sera chose faite dans 15 jours.
Le sénateur, apparenté au groupe socialiste, co-rapporteur de la commission d'enquête Covid-19 du Sénat, était l'invité ce 30 octobre de Parlement hebdo. Il s'est exprimé sur les nouvelles mesures de lutte contre l'épidémie et notamment le reconfinement.
Les sénateurs ont adopté le texte sur l’état d’urgence sanitaire, en limitant sa portée. Ils ont réduit la durée de l’état d’urgence, fixant son terme au 31 janvier, et veulent que le gouvernement repasse par un vote du Parlement, si le confinement est prolongé au-delà du 8 décembre. Ils ont aussi divisé par deux le nombre d’ordonnances.
Examiné en ce moment à la Haute assemblée, le projet de loi de programmation de la recherche a été largement amendé. Un article censé renforcer les libertés académiques des universitaires a déclenché la colère de ces derniers qui craignent au contraire une régression de leurs libertés. La ministre de l’Enseignement supérieur soutient cet amendement.
Frédérique Vidal était l’invitée politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce vendredi 30 octobre. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est exprimée suite à l’attentat de Nice sur la problématique de l’islamisme. Elle affirme que les universités ne sont pas des lieux de radicalisation. Selon elle, l’islamisme fait des ravages à l’université comme dans le reste de la société. Elle était au micro Oriane Mancini.
Alors que le confinement commence, les sénateurs veulent permettre aux préfets de rouvrir localement les petits commerces, si la situation sanitaire le permet. Ils ne comprennent pas que « les cordonniers, libraires et fleuristes » doivent fermer, « alors qu’en parallèle, les grandes surfaces continuent à vendre des livres et des fleurs ».
Les sénateurs examinent dans la soirée le texte sur l’état d’urgence sanitaire. Ils veulent imposer au gouvernement un nouveau vote du Parlement, en cas de prolongation du confinement. Prévu pour un mois, jusqu’au 1er décembre, l’exécutif n’exclut pas d’allonger sa durée si nécessaire.
Lors de l’examen du projet de loi de programmation de la recherche, les sénateurs ont revu la copie du gouvernement sur le budget jugé par certains « insincère » voire « malhonnête ». Des amendements ont aussi été adoptés concernant la liberté académique des universitaires.