Tandis qu’une proposition de loi visant à inscrire dans la Constitution la « prééminence des règles de la République » est examinée au Sénat, Olivier Paccaud demande la création d’un délit d’atteinte à la liberté d’enseigner.
Après la décapitation vendredi 16 octobre de Samuel Paty, le professeur d’histoire géographie de Conflans Sainte Honorine dans les Yvelines qui avait montré des caricatures de Mahomet, la présidente de la région île de France Valérie Pécresse plaide pour la création de cellules police-justice de signalement.
Dans son discours d’ouverture, à l’occasion du 16e congrès des régions de France, le premier ministre est revenu sur l’attentat de Conflans-Saint-Honorine, et sur les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le séparatisme, en appelant les régions à « travailler de concert avec l’Etat ».
En début de l'examen de la proposition de loi qui vise à inscrire dans la Constitution « la prééminence des règles de la République », le président du Sénat, Gérard Larcher a rendu hommage à la mémoire de Samuel Paty, assassiné vendredi soir par un terroriste islamiste.
La présidente de la Banque centrale européenne s’est exprimée ce lundi lors du 16e congrès des Régions de France, à Saint-Ouen, évoquant l’impact de la crise sanitaire et économique en Europe.
Gérard Larcher est intervenu au congrès de l’association des Régions de France pour appeler à davantage de décentralisation. Il est aussi revenu sur l’assassinat de Samuel Paty.
Quatre jours après l’assassinat du professeur Samuel Paty, aux abords de son collège par un islamiste radical, le Sénat a adopté une proposition de loi déposée par la droite et le centre qui vise à inscrire dans la Constitution « la prééminence des règles de la République ».
Alors que le Sénat s’apprête à examiner un texte de la droite pour lutter contre le communautarisme et renforcer la laïcité, les groupes PS, communistes et écologistes demandent le retrait de la proposition de loi afin de permettre une « discussion sereine », sans lien avec l’émotion suscitée par l’assassinat de Samuel Paty.
Lors du 16e congrès des Régions de France, à Saint-Ouen (93), François Baroin, le président de l’AMF (Association des maires de France) est revenu sur l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine assurant son soutien à l’exécutif pour qu’un « ordre républicain s’établisse sur l’intégralité du territoire ».
Le président de la région Normandie a appelé l'État à être « sans concession », trois jours après l’assassinat de Samuel Paty, décapité pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Hervé Morin a estimé qu'il y avait eu « trop de renoncements, trop de lâcheté, et trop de petits arrangements avec nos valeurs ».
Quatre jours après l’assassinat du professeur, Samuel Paty, l’exécutif annonce une série d'opérations visant la mouvance islamiste et la haine en ligne. Début juillet, la commission d’enquête du Sénat présentait 44 propositions pour « lutter contre le radicalisme islamiste ».