Le sénateur écologiste Guillaume Gontard a peu gouté les récentes critiques de Bernard Arnault, le PDG de LVMH, sur le volet fiscal du budget 2025. L’élu épingle notamment les bénéfices enregistrés par le groupe de luxe en 2024, malgré un ralentissement de son activité.
En pleine négociation entre le PS et le gouvernement sur le budget, les mots de François Bayrou sur le « sentiment d’une submersion » lié à l’immigration passent très mal chez les socialistes, au point d’annuler une réunion à Bercy. Patrick Kanner, l’un des négociateurs, se dit pourtant « rassuré » sur les 4.000 postes de professeurs et les 7 heures de travail gratuits. Mais cet incident complique les choses avant la commission mixte paritaire.
Une très large majorité de Français et de sympathisants de gauche plaident pour que les oppositions de gauche s’accordent avec le gouvernement afin d’obtenir des résultats, révèle le dernier baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale.
68% des Français considèrent que François Bayrou n’est pas un bon Premier ministre, seulement six semaines après sa nomination à la tête du gouvernement, selon le baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Il reste néanmoins plus populaire que le président de la République, qui cumule 73% d’opinions négatives.
Les sénateurs ont voté en faveur du projet de loi de finances pour 2025 par 217 voix pour, 105 voix contre. Le texte sera examiné en commission mixte paritaire le 30 janvier prochain.
Alors que son groupe s’apprête à voter contre le budget au Sénat, Patrick Kanner, président du groupe PS de la Haute assemblée, entend revenir à la table des négociations avec le gouvernement. Dans l’immédiat, il regrette que le premier ministre, François Bayrou, qu’il a interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement, ce mercredi, « n’ait pas répondu sur la date de mise en chantier de la taxe sur les hauts patrimoines, […] pas de réponse non plus sur les 7 heures non rémunérées ». Quant à la « baisse de remboursement des fonctionnaires quand ils sont en arrêt maladie, c’est assez mesquin », pointe l’ancien ministre, au micro de Public Sénat. Si ce ne sont pas des lignes rouges, « ce sont des priorités », pour les socialistes. « Le gouvernement est prêt, manifestement, à rouvrir des négociations, entre le vote du budget, qui aura lieu demain, et que nous ne voterons pas, et la commission mixte paritaire (CMP), prévue le 30 janvier. Donc nous avons du temps pour travailler », salue Patrick Kanner, qui sera présent à la CMP, en tant que suppléant. Le président du groupe PS remarque d’ailleurs que « dans sa réponse, qui était une réponse aimable, même s’il ne m’a pas totalement convaincu, on sent qu’il y a encore une possibilité d’aller chercher des victoires pour les Français, on en a obtenues beaucoup déjà, dans les 15 derniers jours. On va continuer à le faire. Tant que le budget n’est pas voté, il y a des chemins à suivre », soutient Patrick Kanner.
« Les parlementaires découvrent à la dernière minute – les ministres aussi souvent – le montant des suppressions de crédits » sur le budget, dénonce le président du groupe Union centriste du Sénat. Celui qui soutient pourtant le gouvernement de François Bayrou regrette des baisses de crédits faits de « façon uniforme, en rabotant au même niveau tous les ministères ».
Jean-Luc Mélenchon invite les socialistes à se méfier du Premier ministre François Bayrou. « Meurtri » par l’attitude des députés PS, qui ont refusé de voter la motion de censure portée par LFI cette semaine contre le nouveau gouvernement, l’ancien député des Bouches-du-Rhône a estimé que le Premier secrétaire Olivier Faure avait négocié « une combine pourrie » avec le locataire de Matignon, qui a accepté de rouvrir une négociation sur la réforme des retraites. « Tous ceux qui prennent Monsieur Bayrou pour une chiffe molle inconsistante se trompent, c’est un homme extrêmement résolu », a expliqué Jean-Luc Mélenchon au micro du Grand Jury RTL – Le Figaro – Public Sénat – M6 ce dimanche 19 janvier. « Et s’il peut lui arriver d’avoir des faiblesses physiques, sa manière de conduire sa politique est celle d’un guerrier », a-t-il souligné à propos du Palois qu’il connaît depuis de longues années et avec qui il partage le même âge. « Monsieur Bayrou est un homme habile, il est candidat à la prochaine élection présidentielle et il est en concurrence avec Monsieur Hollande », a encore estimé Jean-Luc Mélenchon. A propos du dossier des retraites, Jean-Luc Mélenchon parle « d’une négociation bidon ». « Jamais le Medef n’acceptera que l’on revienne sur la retraite à 64 ans, tout cela est une comédie », assure le triple candidat à la présidentielle, qui regrette l’absence de certains partenaires sociaux autour de la table des discussions.
Invité ce dimanche 19 janvier du Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat – M6, Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de La France insoumise, a estimé que le PS ne faisait plus partie du Nouveau Front populaire. Le tribun assure qu’en cas de législatives anticipées, des « candidats de la gauche de rupture » seront présents dans toutes les circonscriptions.
Lundi, Donald Trump redeviendra officiellement le 47e président des Etats-Unis, après sa victoire sur Kamala Harris le 6 novembre dernier. Voici le programme de cette journée très codifiée.
Face aux critiques de l’opposition sur le texte présenté par le gouvernement pour accélérer la reconstruction de l’archipel, le ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux, assure qu’un second paquet législatif, axé sur « le long terme », sera présenté au Parlement.
« Les négociations n’ont pas été inutiles », réagit le président du groupe PS du Sénat, après le discours de François Bayrou devant le Sénat. Il salue le point « positif » de la renonciation à supprimer 4.000 postes dans l’Education. Mais il demande encore un effort d’ici demain et le vote sur la censure.