Fin des terrasses chauffées, création de deux parcs naturels, disparition programmée des chaudières au fuel et au charbon... Le premier ministre et la ministre de la Transition écologique ont annoncé ce lundi 27 juillet une série de mesures issues de la Convention citoyenne pour le climat. Certains sénateurs écologistes reconnaissent une avancée, mais tous pointent du doigt l'insuffisance de ces mesures.
Ils sont onze, dont six nouveaux : il a fallu attendre trois semaines pour que l’Elysée nomme enfin ses secrétaires d’Etat. Au lendemain de cette annonce réalisée en toute discrétion, certains sénateurs pointent du doigt un « non-événement », et regrettent l’absence d'un changement d’orientation.
Entre coup de com’ écolo du Président, ou au contraire écologie punitive, la Convention citoyenne pour le climat est la cible de nombreuses critiques. Mais selon William Aucant, l’un des 150 citoyens tirés au sort, cette expérience démocratique peut se féliciter d’un premier succès : en les sensibilisant et les accompagnant, la Convention a fait de ses membres de véritables ambassadeurs de la défense de l’environnement qui, à leur tour, incitent les Français à s’engager. Alors que se tient ce lundi matin le Conseil de défense écologique présidé par Emmanuel Macron, et à l'issu duquel de premières mesures tirées de cette initiative devraient être annoncées, le pari est-il déjà réussi ?
Le 27 avril 1969, les Français rejettent le référendum sur la régionalisation et la « rénovation » du Sénat. Désavoué, Charles de Gaulle quitte ses fonctions de président de la République, comme il s’y était engagé. Le Sénat, l’un des fers de lance du camp du « non », sort renforcé de ce conflit. Premier épisode de notre série d'été sur les jours qui ont marqué l'histoire du Sénat.
Politologue et professeur de sciences politiques à la Sorbonne, Loïc Blondiaux, co-auteur de « La démocratie des émotions » et membre du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, revient sur cette expérience inédite. Entretien.
Mis en cause par des élus écologistes et des militantes féministes, suite à son audition en qualité de témoin dans l’affaire Matzneff, Christophe Girard, adjoint à la Culture à la mairie de Paris a posé sa démission, ce jeudi. « Un écœurement » pour le sénateur socialiste Rémi Féraud, qui dénonce des pratiques « extrémistes ». La maire de Paris, Anne Hidalgo, saisit la justice.
A l’issue du Conseil de défense, qui s’est tenu ce vendredi, et dans la perspective de la crainte d’une deuxième vague, le premier ministre a annoncé la généralisation des tests dans les aéroports, et des tests obligatoires pour les voyageurs venant de 16 pays.
Pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet, la Chambre des Pairs de France était la seconde Chambre du Parlement. Le Sénat lui consacre une exposition lors des Journées du Patrimoine des 19 et 20 septembre 2020.
Alors que la nomination au gouvernement d’Éric Dupond-Moretti et de Gérald Darmanin soulève une partie de l’opinion et notamment les associations qui luttent contre les violences faites aux femmes, le député Robin Reda (LR) y voit une erreur de stratégie de la part de l’exécutif.
Les sénateurs ont adopté les conclusions de la commission mixte paritaire sur le troisième budget rectificatif, où députés et sénateurs ont réussi à s’entendre. Le Sénat a fait preuve d’« esprit de responsabilité » souligne le rapporteur Albéric de Montgolfier. Le ministre Olivier Dussopt salue un « esprit de concorde ».