Les Français devront-il allonger leur temps de travail pour sortir de la crise ? Les mots du chef de l'État lors de son allocution télévisée du 14 juin, suscitent en tout cas beaucoup de méfiance à gauche et chez les syndicats.
Emmanuel Macron n’a rien dit ou presque dimanche sur la culture. « Incompréhensible » pour la sénatrice Union centriste Catherine Morin Desailly. L’ensemble du secteur est pourtant « au bord du chaos », alerte le sénateur PS David Assouline, qui attend un vrai « plan ». Sa collègue Sylvie Robert demande un fonds de soutien aux festivals.
Ce lundi, en commission mixte paritaire (CMP), députés et sénateurs sont parvenus à un accord sur le projet de loi relatif au second tour des élections municipales et aux élections consulaires.
Dimanche soir, Emmanuel Macron a appelé au « soutien » et à la « reconnaissance de la Nation » pour les policiers et gendarmes. Un discours qui intervient une semaine après les annonces sur la déontologie des forces de l’ordre. Au Sénat on y voit un « message brouillé » qui « suit les fluctuations de l’actualité ».
Hervé Morin était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce lundi 15 juin. Le président de la région Normandie a livré son analyse de l’allocution présidentielle d’hier soir. Sur le point de la décentralisation évoquée par le président de la République, il a notamment expliqué que les mots devaient s’accompagner de mesures concrètes et que les régions devaient être aidées financièrement. Il était au micro d’Oriane Mancini.
A l’occasion de son quatrième discours depuis le début de la crise du coronavirus, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de décentraliser davantage la prise de décision au sein de l’organisation de l’Etat. Une annonce saluée avec prudence par les sénateurs.
Pour Public Sénat, une personnalité politique ou intellectuelle s’interroge sur le « monde d’après ». L’ancien président du Conseil des ministres d’Italie et actuel président de l’Institut Jacques Delors, Enrico Letta, analyse une crise qui a selon lui paradoxalement renforcé l’Union européenne, et appelle à construire une Europe de la santé.
La crise du coronavirus a mis en exergue les inégalités. Pour Christophe Robert, il faut en tirer les leçons à travers une transformation de notre système de protection sociale. Le délégué général de la Fondation Abbé Pierre prône un RSA revu à la hausse, et ouvert aux jeunes de 18 à 25 ans.
5% des professeurs n'auraient pas travaillé durant le confinement. Pour les syndicats enseignants, focaliser le débat sur une minorité relève du « prof-bashing », alors même que les professeurs ont dû improviser l'école à distance pendant la période et gèrent comme ils peuvent la difficile reprise des classes. Certains parents d'élèves jugent les syndicats trop susceptibles.
Après le tollé suscité par ses annonces contre le racisme et les violences policières, le ministre de l’Intérieur tente d'apaiser la colère des syndicats reçus hier et aujourd'hui place Beauvau. Le ministre est sous pression. « Les forces de l’ordre sont lâchées » selon le sénateur, François Grosdidier.
Le gouvernement a annoncé sa volonté de ne pas prolonger l’État d’urgence sanitaire au-delà du 10 juillet. Mais il présente en parallèle un projet de loi qui permet de restreindre plusieurs libertés pour quatre mois encore.
Alexis Corbière était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce vendredi 12 juin. Le député (LFI) de la Seine-Saint-Denis a réagi aux manifestations des policiers contre le discours du ministre de l’Intérieur. Tout en reconnaissant que Christophe Castaner a eu raison de dire qu’il ne fallait pas tolérer le racisme dans la police, il dénonce son attitude depuis le début de son mandat. Il était au micro d’Oriane Mancini.