Le gouvernement a annoncé sa volonté de ne pas prolonger l’État d’urgence sanitaire au-delà du 10 juillet. Mais il présente en parallèle un projet de loi qui permet de restreindre plusieurs libertés pour quatre mois encore.
Alexis Corbière était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce vendredi 12 juin. Le député (LFI) de la Seine-Saint-Denis a réagi aux manifestations des policiers contre le discours du ministre de l’Intérieur. Tout en reconnaissant que Christophe Castaner a eu raison de dire qu’il ne fallait pas tolérer le racisme dans la police, il dénonce son attitude depuis le début de son mandat. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Face à la commission d’enquête sur la radicalisation islamiste, la ministre des Sports Roxana Maracineanu a défendu l’idée que le sport était « un ciment social » permettant « l’apprentissage de la laïcité et de la mixité ». À l’inverse de certains sénateurs de la commission, elle ne souhaite pas inclure la neutralité religieuse dans le monde sportif.
Aux États-Unis, en Belgique ou au Royaume-Uni des statues représentant des figures liées à l’esclavage ou à la colonisation ont été déboulonnées ou dégradées. En France, la polémique s’est ouverte suite à la destruction des statues de l’abolitionniste Victor Schoelcher. Des actions très critiquées.
Auditionné jeudi 11 juin au Sénat, Bruno Le Maire a défendu le troisième budget rectificatif devant la commission des Finances. 460 milliards d’euros pour moderniser les entreprises françaises et sauver le maximum d’emplois. Une politique de l’offre assumée face à des sénateurs qui regrettent l’absence de mesures de relance.
En décidant de parler plus tôt, Emmanuel Macron pourra engranger les gains politiques du déconfinement en jouant le porteur « de bonnes nouvelles ». Mais la crise économique complique les choix pour « l’après », alors que son espace politique de 2017 s’est rétréci.
En plein état d’urgence sanitaire, une nouvelle manifestation contre le racisme et les violences policières est prévue samedi à Paris. Bruno Retailleau souhaiterait qu’elle soit interdite, mais cette position est « une erreur politique », estiment plusieurs élus de gauche. Surtout, la mesure est déjà mise en place par décret, rappelle à Public Sénat, Serge Slama, professeur de droit public.
Les sénateurs du groupe de travail sur la décentralisation ont auditionné plusieurs représentants de think tanks pour nourrir leurs travaux. Différenciation, déconcentration, subsidiarité, ou encore rôle de l’État ont été au cœur d’une table ronde organisée ce jeudi.
Auditionné ce jeudi par la délégation aux droits des femmes du Sénat, François Molins, procureur général près la Cour de cassation, est revenu sur le décret polémique qui donne 24H à une victime de violences conjugales pour informer son conjoint qu’une procédure est ouverte à son encontre.
« Quand les pillages démarrent, les tirs commencent ». En concluant son tweet du 29 mai dernier par cette formule, Donald Trump a une fois de plus enflammé les réseaux sociaux. Mais alors que jusqu’ici, le Président des États-Unis était habitué à ce que ses propos virulents circulent librement sur Twitter, il a eu la surprise de voir ses récentes publications tomber sous le coup de la modération du réseau social. En voulant ainsi préserver ses utilisateurs des contenus « haineux et complotistes », Twitter prend effectivement un tournant dans sa politique de modération. Une bonne nouvelle pour le débat démocratique ? Hashtag a mené l’enquête.
Invité de l’émission « Bonjour chez vous » Hervé Marseille, président du groupe Union centriste au Sénat, a estimé que le Parlement n’avait « quasiment plus de pouvoir » et qu’il fallait renforcer son rôle de contrôle. Il a également rappelé son soutien aux forces de l’ordre et a déclaré que le président de la République devait donner « un nouveau cap ».