En plein état d’urgence sanitaire, une nouvelle manifestation contre le racisme et les violences policières est prévue samedi à Paris. Bruno Retailleau souhaiterait qu’elle soit interdite, mais cette position est « une erreur politique », estiment plusieurs élus de gauche. Surtout, la mesure est déjà mise en place par décret, rappelle à Public Sénat, Serge Slama, professeur de droit public.
Les sénateurs du groupe de travail sur la décentralisation ont auditionné plusieurs représentants de think tanks pour nourrir leurs travaux. Différenciation, déconcentration, subsidiarité, ou encore rôle de l’État ont été au cœur d’une table ronde organisée ce jeudi.
Auditionné ce jeudi par la délégation aux droits des femmes du Sénat, François Molins, procureur général près la Cour de cassation, est revenu sur le décret polémique qui donne 24H à une victime de violences conjugales pour informer son conjoint qu’une procédure est ouverte à son encontre.
« Quand les pillages démarrent, les tirs commencent ». En concluant son tweet du 29 mai dernier par cette formule, Donald Trump a une fois de plus enflammé les réseaux sociaux. Mais alors que jusqu’ici, le Président des États-Unis était habitué à ce que ses propos virulents circulent librement sur Twitter, il a eu la surprise de voir ses récentes publications tomber sous le coup de la modération du réseau social. En voulant ainsi préserver ses utilisateurs des contenus « haineux et complotistes », Twitter prend effectivement un tournant dans sa politique de modération. Une bonne nouvelle pour le débat démocratique ? Hashtag a mené l’enquête.
Invité de l’émission « Bonjour chez vous » Hervé Marseille, président du groupe Union centriste au Sénat, a estimé que le Parlement n’avait « quasiment plus de pouvoir » et qu’il fallait renforcer son rôle de contrôle. Il a également rappelé son soutien aux forces de l’ordre et a déclaré que le président de la République devait donner « un nouveau cap ».
Julien Bayou était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 11 juin. Le secrétaire national d’EELV a livré ses attentes sur l’allocution à venir d’Emmanuel Macron en matière de violences policières. Il souhaite notamment l’interdiction de la technique du plaquage ventral. Il a également expliqué pourquoi selon lui, le plan de relance économique mis en place par l’État n’allait pas suffisamment dans le sens de la transition écologique. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Auditionné par la commission des affaires sociales du Sénat, le ministre de la Santé est revenu sur la gestion des stocks de masques et a vanté les avancées du « Ségur de la santé ». Une audition sur fond de tensions entre le Sénat et l'exécutif autour de la multiplication des commissions d'enquête sur la gestion de la crise du coronavirus.
Alors que le gouvernement refuse de repousser les enchères de 2,17 milliards d’euros sur la 5G, comme le demande Bouygues Telecom, Martin Bouygues prévient l’Etat : l’opérateur sera « assez réservé » si l’exécutif demande aux opérateurs « un effort supplémentaire pour la couverture des territoires ».
Interrogé sur les annonces de suppression de vols intérieurs à partir de 2021 par Air France, le secrétaire d'État chargé des transports a indiqué qu’un plan pour accompagner au mieux la reprise sera disponible dès le 1er juillet. Au micro de Public Sénat, Jean-Baptiste Djebbari rappelle que les lignes menacées de fermeture sont « vitales pour l'aménagement du territoire ».
Largement réécrite après son passage en commission des Affaires sociales ce mercredi, la proposition de loi permettant d'offrir des chèques-vacances aux personnels soignants sera étudiée en séance publique le 16 juin au palais du Luxembourg. Mais à six jours de l'examen, une majorité n'est pas encore acquise, selon la sénatrice LR Frédérique Puissat, rapporteure du texte.
Le président des sénateurs socialistes estime que l’exécutif a commis deux faux pas ces derniers jours, en décidant de lancer une commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire mais aussi en demandant aux présidents des deux assemblées de formuler des idées pour l’Élysée.
Lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat, Christophe Castaner a déclaré être « le premier défenseur des flics de France ». De son côté, le Premier ministre a refusé que « la peur change de camp » et a rappelé sa confiance dans les forces de l’ordre.