Face à l’ampleur de la crise du covid-19, le gouvernement a dû financer des mesures d’urgence par la dette. Elle devrait atteindre plus de 115% du PIB à la fin de l’année 2020. Comment la financer ? Par l’impôt, ou par une réduction des dépenses publiques ? Mercredi 3 juin, le Sénat organisait une table ronde sur le plan de relance économique. Quatre participants, pour deux visions totalement opposées de la reconstruction économique.
À la commission des affaires sociales du Sénat, les nouveaux chiffres de la dégradation des comptes sociaux sont accueillis sans surprise, mais avec gravité. Son président (LR), ainsi que le rapporteur général (MoDem), regrettent l’absence de projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificative.
Mercredi au Sénat, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a indiqué que « 120 guets-apens » avaient été organisés contre des policiers et des gendarmes, durant le confinement. Et « plus de 300 individus » ont été arrêtés « dans le cadre de violences urbaines ».
À la sortie des questions d’actualité au gouvernement, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher est revenue sur le plan de restructuration annoncé par Renault la semaine dernière.
Les sénateurs LR ont quitté l’hémicycle pendant les questions d’actualité au gouvernement. Ils n’ont pas apprécié la réponse de Sibeth Ndiaye sur l’organisation des visites ministérielles. Ils accusent le gouvernement de vouloir privilégier les députés LREM et leur circonscription, alors qu’un seul parlementaire est autorisé à cause du Covid.
Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, estime que le rassemblement organisé à Paris à l’appel du comité de soutien à la famille d'Adama Traoré est « très dangereux » car « certains cherchent à utiliser le drame des États-Unis pour le retourner contre la République ».
Au lendemain de la manifestation parisienne pour dénoncer les violences policières qui a rassemblé 20 000 personnes, le ministre de l’Intérieur a assuré que « s’il y a faute, elle doit être sanctionnée, et elles sont sanctionnées ».
Mardi à Paris, 20 000 personnes ont bravé l’interdiction de manifester pour répondre à l’appel du comité de soutien de la famille d’Adama Traoré, mort en 2016 lors d’une intervention de gendarmerie. Une manifestation qui faisait écho à celles organisées outre-Atlantique suite à la mort de George Floyd.
Porté par le groupe communiste, le texte débattu jeudi au Sénat, entend placer les travailleurs des plateformes comme Uber ou Deliveroo sous la protection du droit du travail
La phase 2 du déconfinement a démarré hier et à Nancy toutes les terrasses n’ont pas réinvesti la place Stanislas. Seul un bon quart des restaurants était ouvert hier mais les établissements n’ont pour autant pas eu de mal à faire le plein.Coté municipales, qui l’emportera au soir du 28 juin à Nancy, Metz, Thionville ou encore Épinal ? La bataille fait rage dans les principales villes lorraines.Philippe Rivet Journaliste à l'Est Républicain nous en dit plus en duplex.
Boris Vallaud était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mercredi 3 juin. Le porte-parole du parti socialiste a livré son analyse des alliances qui se nouent pour le second tour des élections municipales. Il salue notamment la constitution d’un bloc social et écologiste pour offrir une nouvelle alternative aux Français. Il était au micro d’Alexandre Poussart.