Alors que de nombreux maires redoutent l’échéance du 11 mai et s’inquiètent d’éventuelles poursuites judiciaires en cas de contamination dans les écoles rouvertes, Édouard Philippe s’est montré réservé sur toute évolution législative destinée à atténuer leurs responsabilités.
S'agissant du deuxième tour des municipales, le Premier ministre dit comprendre « l'impatience des élus » à vouloir installer les conseils municipaux dans les villes « où le scrutin est terminé » et où les conseils municipaux n'excèdent souvent pas « les quinze membres. » Leur installation est importante pour la reprise de l'économie a-t-il précisé car des « décisions en matière d'investissement » sont attendues.
Devant les sénateurs, Edouard Philippe a présenté ce lundi le plan de déconfinement qui doit s’appliquer à partir du 11 mai. Le gouvernement recommande le port du masque en complément des mesures de distanciation sociale et du lavage des mains. Il ambitionne de réaliser 700 000 tests virologiques par semaine.
Devant le Sénat, où il détaillait stratégie nationale du plan de déconfinement, Édouard Philippe a annoncé le versement d’une aide exceptionnelle de 200 euros pour les jeunes précaires de moins de 25 ans. « Certains jeunes se sont retrouvés dans une situation que je sais dramatique » a-t-il exposé.
Le Sénat examine la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, adapté au déconfinement. La majorité sénatoriale de droite entend modifier largement le texte. Elle va protéger les maires en limitant leur responsabilité le temps de l’état d’urgence, réduire la prolongation de l’état d’urgence, encadrer les conditions de quarantaine et interdire aux agents SNCF de constater des infractions.
Comment la presse quotidienne régionale s’adapte à cette crise sanitaire ? Tous les jours un responsable de rédaction répond à nos questions et évoque les difficultés pour poursuivre cette mission d’informer ses lecteurs.Aujourd’hui direction Rouen et le quotidien Paris Normandie à qui Gérald Darmanin, le ministre des comptes publics a accordé une longue interview exclusive sur la situation financière de la France.
Stéphane Troussel, le Président socialiste du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis s’inquiète que les conditions sanitaires ne soient pas pleinement réunies le 11 mai pour un déconfinement progressif. Dans le cas contraire, il ne voit pas dans cette date, une date impérative. Il lance également un appel à l’État à soutenir financièrement les départements et en particulier celui de la Seine-Saint-Denis pour ne pas voir la crise sanitaire se traduire en crise sociale.Il répond aux questions d’Oriane Mancini.
À la Une de la presse régionale ce lundi 4 mai, vers la fin de la hausse des prix des fruits et légumes ? L'explosion de la consommation de cannabis. Et, à quoi ressembleront les bébés du confinement ?
De nombreux maires redoutent l’échéance du 11 mai. Ils ne s’estiment pas tous prêts à rouvrir leurs écoles, et s’inquiètent d’éventuelles poursuites judiciaires en cas de contamination. Hervé Maurey, sénateur centriste de l’Eure, a proposé un amendement pour les protéger juridiquement. Il sera déposé ce lundi dans le projet de loi de prolongement de l’urgence sanitaire.
Pierre-Henri Gergonne chronique chaque semaine l'histoire de cette petite ville où la vie s'est figée. Aujourd’hui, il nous raconte l’inquiétude des salariés de l’usine Tramico, principale industrie de Brionne, dont la production est à l’arrêt.
Pour son documentaire À notre tour, Hanna Assouline, a suivi quatre jeunes, juifs et arabes, engagés contre le racisme et l’antisémitisme. Par le dialogue et la rencontre, ils cherchent à désamorcer les ressorts de la haine. La réalisatrice a répondu à nos questions sur son documentaire.
L’homme dérouté chercha un recours… et il trouva un druide : le professeur Raoult irréductible chercheur dans son laboratoire marseillais. Un personnage clivant et qui ne laisse personne indifférent analysé cette semaine par Hélène Risser et ses experts dans ce nouveau numéro de « Hashtag sur canapé ».