Comment la presse quotidienne régionale s’adapte à cette crise sanitaire ? Tous les jours un responsable de rédaction répond à nos questions et évoque les difficultés pour poursuivre cette mission d’informer ses lecteurs.Aujourd’hui direction Rouen et le quotidien Paris Normandie revient sur le point presse d’Édouard Philippe et sur ce que pourrait être l’après 11 mai. Le quotidien a également cherché à comprendre pourquoi l’eau était plus chlorée depuis le début du confinement. Les réponses dans cette édition.
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, plaide pour un nouveau modèle social et économique construit sur la base d’une vaste concertation. Il demande la tenue d’états généraux du pouvoir de vivre. Pour lui, il faut également un protocole de reprise d’activité clair pour permettre ce déconfinement prévu à partir du 11 mai. Il répond aux questions d’Oriane Mancini.
Le sénateur Michel Vaspart dénonce une « technostructure à la française » devenue omnipotente. Un système problématique, selon lui, pour gérer la crise sanitaire
Entouré d’Olivier Véran, Jérôme Salomon et de l’infectiologue Florence Ader, le Premier ministre a dressé une esquisse de ce qui attend les Français pour le déconfinement. Mais à ce stade, le tableau manque encore de clarté pour les sénateurs.
Après plusieurs semaines de doutes sur la tenue de la Grand boucle, la course aura bien lieu mais avec deux mois de retard en raison du coronavirus. Une décision saluée par les élus et les collectivités qui restent prudents. Enjeu économique et symbolique pour les territoires, le Tour pourrait marquer la première étape du rebond tant espéré.
On nous appelait « Beurettes » de Bouchera Azzouz est l’histoire d’un chemin. Un chemin semé d’obstacles tous plus hauts les uns que les autres pour ces jeunes femmes, nées de parents immigrés venus en France dans les années soixante pour travailler. Mais ce film plein d’espoir est aussi le récit de leur combat réussi pour exister.
Elles aussi sont en premières lignes. Presque en tenue de combat. Gantées, masquées. Devant elles, un fragile plexiglas tente aussi de faire obstacle au Covid. A l'« Intermarché » de Brionne (Eure), les hôtesses de caisses font face au virus et - trop souvent encore - à la mauvaise humeur des clients. Pierre-Henri Gergonne nous chronique chaque semaine l'histoire de cette petite ville où la vie s'est figée.
Un jour, un regard sur la crise du Covid-19. Public Sénat vous propose le regard, l’analyse, la mise en perspective de grands experts sur une crise déjà entrée dans l’Histoire. Aujourd’hui, le regard de… Cécile Alduy, professeure de littérature à l'université de Stanford, chercheure associée au Cevipof. La sémiologue a accepté pour nous d’analyser les mots de cette crise : « coronavirus », « guerre sanitaire », « distanciation sociale », « confinement » … Des mots apparus brutalement dans notre quotidien et qui disent beaucoup de la manière dont nous vivons cette période hors-norme.
L’Europe s’est dotée d’un « filet de sécurité » pour amortir le choc économique du Covid-19. Mais au-delà, la question du financement d’un grand plan de relance continue de diviser les européens.
Particulièrement touchées par la crise sanitaire et la fermeture des librairies, la moitié des plus petites maisons d’édition pourrait mettre la clé sous la porte.
La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) appliquée sur les masques de protection est actuellement à 20%. Les députés ont voté un amendement en commission pour une baisse. A droite comme à gauche, des sénateurs réclament un taux de TVA réduit à 5,5% pour ce produit jugé de « première nécessité ».