Philippe Bas (LR) préside le comité de suivi de l’état d’urgence sanitaire au Sénat. Après une série d’auditions largement consacrées au tracking et au projet d’application StopCovid-19, il s’interroge sur l’efficacité de cette solution numérique.
Auditionné au Sénat, le médiateur des entreprises a dressé un tableau des conflits qui opposent en ce moment les entreprises entre elles, ou avec les pouvoirs publics, depuis la récession du mois de mars. « Si chacun joue le chacun pour soi, on va tous aller dans le mur », a-t-il mis en garde.
Lundi matin, un droit de visite strictement encadré a été rétabli dans les établissements accueillant des personnes âgées. Les directeurs d’établissements saluent la mesure, mais s’inquiètent du manque de personnel pour organiser ces rencontres.
Les sénateurs socialistes ne veulent pas du débat sans vote prévu par le gouvernement au Sénat le 29 avril et exigent un vote à travers une proposition de résolution déposée aujourd’hui. Mais la majorité sénatoriale de droite a obtenu des garanties de la part de l’exécutif et ne devrait donc pas être favorable à la demande de la gauche.
Comment la presse quotidienne régionale s’adapte à cette crise sanitaire ? Tous les jours un responsable de rédaction répond à nos questions et évoque les difficultés pour poursuivre cette mission d’informer ses lecteurs.Aujourd’hui direction Rouen et le quotidien Paris Normandie revient sur le point presse d’Édouard Philippe et sur ce que pourrait être l’après 11 mai. Le quotidien a également cherché à comprendre pourquoi l’eau était plus chlorée depuis le début du confinement. Les réponses dans cette édition.
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, plaide pour un nouveau modèle social et économique construit sur la base d’une vaste concertation. Il demande la tenue d’états généraux du pouvoir de vivre. Pour lui, il faut également un protocole de reprise d’activité clair pour permettre ce déconfinement prévu à partir du 11 mai. Il répond aux questions d’Oriane Mancini.
Le sénateur Michel Vaspart dénonce une « technostructure à la française » devenue omnipotente. Un système problématique, selon lui, pour gérer la crise sanitaire
Entouré d’Olivier Véran, Jérôme Salomon et de l’infectiologue Florence Ader, le Premier ministre a dressé une esquisse de ce qui attend les Français pour le déconfinement. Mais à ce stade, le tableau manque encore de clarté pour les sénateurs.
Après plusieurs semaines de doutes sur la tenue de la Grand boucle, la course aura bien lieu mais avec deux mois de retard en raison du coronavirus. Une décision saluée par les élus et les collectivités qui restent prudents. Enjeu économique et symbolique pour les territoires, le Tour pourrait marquer la première étape du rebond tant espéré.
On nous appelait « Beurettes » de Bouchera Azzouz est l’histoire d’un chemin. Un chemin semé d’obstacles tous plus hauts les uns que les autres pour ces jeunes femmes, nées de parents immigrés venus en France dans les années soixante pour travailler. Mais ce film plein d’espoir est aussi le récit de leur combat réussi pour exister.
Elles aussi sont en premières lignes. Presque en tenue de combat. Gantées, masquées. Devant elles, un fragile plexiglas tente aussi de faire obstacle au Covid. A l'« Intermarché » de Brionne (Eure), les hôtesses de caisses font face au virus et - trop souvent encore - à la mauvaise humeur des clients. Pierre-Henri Gergonne nous chronique chaque semaine l'histoire de cette petite ville où la vie s'est figée.