Devant les sénateurs cette fois, le Premier ministre faisait à nouveau sa déclaration de politique générale. Dans une version abrégée et sans note, François Bayrou a détaillé les scénarios possibles sur la réforme des retraites et a annoncé renoncer à la suppression des 4000 postes d’enseignants dans l’Education nationale.
Si elle reconnaît « une ouverture » de la part du gouvernement sur les retraites, la numéro 1 des Ecologistes attend maintenant « des choses concrètes ». « Le gouvernement a la censure entre ses propres mains. Nos propositions sont connues. Elles sont sur la table », soutient Marine Tondelier.
85% des Français se disent favorables à une transformation des institutions politiques, parfois de manière radicale, selon le baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont 52% à vouloir empêcher le chef de l’Etat de réaliser plus d’un seul mandat. La cote de popularité d'Emmanuel Macron, malgré un léger frémissement reste particulièrement basse.
« Nous ne participerons pas à son gouvernement, ça a été très clair », réagit le président du groupe PS du Sénat, suite à la nomination de François Bayrou comme premier ministre. Il souhaite « être reçu le plus rapidement possible par François Bayrou ».
Alors que le chef de l’Etat termine la consultation des forces politiques, Emmanuel Macron pourrait, lors d’un nouveau rendez-vous, mettre dans la même pièce les partis prêts à « avancer », selon le numéro 1 du PCF.
Le président de la République s’entretiendra aujourd’hui avec la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Il prendra également la parole à la télévision, à partir de 20 heures, pour s’adresser aux Français.
Le gouvernement de Michel Barnier a été censuré ce mercredi 4 décembre. Public Sénat et LCP-Assemblée nationale sont revenus sur ce fait politique historique à l'occasion d'une émission spéciale, à retrouver ici en replay.
Les sénateurs, en plein examen du projet de loi de finances 2025, ont adopté une série d’amendements pour réduire l’effort budgétaire demandé par le gouvernement aux collectivités. Ils ont notamment supprimé les 800 millions d’euros d’économies sur le FCTVA.
Alors que tous les regards se tournent vers Marine Le Pen, qui menace désormais de voter une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, le sénateur Hervé Marseille, chef de file des centristes du Sénat, estime que les députés socialistes ont aussi une « responsabilité » à gauche de l’hémicycle.
Emmanuel Macron, tenu pour responsable de l’instabilité politique après la dissolution, est considéré comme un mauvais président par 76% des Français, un record pour le chef de l’Etat, qui enregistre un taux de rejet de 54%, selon le baromètre politique d’Odoxa-Mascaret, réalisé pour Public Sénat et la presse régionale. Face à lui, la cote de popularité du Premier ministre enregistre une forte remontée depuis le mois d’octobre, avec 42% d’opinions favorables et une cote d’adhésion à 37%.
59% des sympathisants du RN avouent apprécier davantage le jeune député européen plutôt que Marine Le Pen, selon le baromètre politique d’Odoxa-Mascaret, réalisé pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont plus d’un tiers à estimer que les ennuis judiciaires de la fille de Jean-Marie Le Pen pourraient être « un atout » pour le parti à la flamme tricolore en favorisant une candidature Bardella pour 2027.
Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.