La politique a horreur du vide. En pleine crise du coronavirus, et alors que l’ensemble des secteurs vitaux de la nation sont affectés (social, économique et politique), les « aveux » d’Agnès Buzyn dans Le Monde ce mardi ont réveillé certains vieux réflexes. Les appétits politiques aussi.
Baisse de 1% de la croissance, recettes fiscales en recul de 10,7 milliards d’euros, hausse des dépenses de 6,3 milliards, déficit à 3,9%, dette supérieure à 100% du PIB et impact sur l’emploi… La crise sanitaire liée au coronavirus se transforme en crise économique.
Mardi, Édouard Philippe et Bruno Le Maire n’ont pas écarté la possibilité de recourir à des nationalisations d’entreprises dont l’État détient déjà une participation. Air France ? Renault? Entreprises de l'industrie pharmaceutique, qui pourrait être concerné?
Selon la version du projet de loi que s’est procuré publicsenat.fr, le texte permet de mettre en place un « état d’urgence sanitaire », notamment des mesures « limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout biens et services nécessaires » afin de lutter contre le coronavirus.
Nathalie est infirmière libérale dans l’Oise. Entre continuité des soins et prises en charge des premiers patients atteints de coronavirus à domicile, elle nous raconte son quotidien où dit-elle elle a l’impression de bricoler.
Appelés à débattre les 19 et 20 mars des mesures d’urgences pour faire face à la crise du Covid-19, les sénateurs s’organisent pour limiter au maximum tout risque de transmission du virus pendant les séances de travail.
En France, plus de 300 000 enfants sont placés par les juges à l’aide sociale à l’enfance sous la responsabilité des départements. Alors que la protection de l’enfance représente trop souvent un angle mort des politiques publiques, les professionnels craignent d’être oubliés dans l’épidémie.