Il accueille chaque année entre 600 000 et 700 000 visiteurs. Créé en 1964, le salon de l’agriculture s’est imposé comme un rituel en politique. Évènement populaire, ce passage par « la plus grande ferme de Paris » n’a pas toujours été une réussite pour les représentants politiques. Dans le documentaire « Salon de l’agriculture : La politique en campagne », Delphine Prunault retrace plus de cinquante années d’un salon devenu un petit « théâtre politique » propice aux tensions et à la montée du Front National.
Au lendemain des premières annonces d’Emmanuel Macron sur la lutte contre « le séparatisme islamiste », la commission d’enquête du Sénat sur la radicalisation islamiste indique qu’elle en « suivra la mise en œuvre ».
Auditionnée au Sénat, Corinne Le Quéré, qui préside cette instance indépendante depuis sa création en 2018, signale que la baisse d’émissions de gaz à effet de serre est insuffisante en France. Elle demande une meilleure évaluation de l’impact climatique des lois économiques et environnementales.
À gauche comme à droite, les annonces d’Emmanuel Macron destinées « à lutter contre le séparatisme islamiste » déçoivent. Pire, selon l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, l’une des mesures annoncées date du quinquennat de François Hollande.
Si la France y réfléchit, l'Italie le fait. Le 8 octobre dernier, le parlement italien a voté une réduction du nombre de ses parlementaires. Ils devraient passer – si les Italiens le confirment par référendum — de 945 à 600 dans les prochaines semaines. Mais doit-on sacrifier une représentation équitable des territoires pour des raisons budgétaires ? Une représentation réduite est-elle gage d'une démocratie plus directe, plus efficace ? Flora Sauvage est allée à la rencontre des parlementaires italiens mais aussi de militants.