Invité de l’émission spéciale sur Public Sénat, consacrée à l’analyse du remaniement ministériel ce 4 juillet, Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au CEVIPOF analyse ces nominations comme une recomposition traduisant un repli de la « macronie » « sur son réduit historique. »
Interrogés par Public Sénat, les sénateurs de droite et de gauche dénoncent un remaniement cosmétique, qui ne prend pas en compte les nouveaux équilibres parlementaires. La nomination d’un nouveau ministre des Relations avec le Parlement est un point d’agacement. Soutien de la majorité, le sénateur Alain Richard se félicite de son côté de la nomination de profils compétents, « déjà plongés dans les dossiers ».
Brigitte Bourguignon quitte le gouvernement. Battue au second tour des élections législatives dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais, elle est remplacée un mois et demi après sa nomination au poste de ministre de la Santé par François Braun, auteur du récent rapport de la mission « flash ».
Le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne a été annoncé lundi 4 juillet par un communiqué de l’Elysée. Les ministres perdants aux législatives quittent leur poste, de même que Damien Abad, accusé d’agression sexuelle. Parmi les surprises : le retour de Marlène Schiappa, au portefeuille de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative.
Sasha, jeune étudiante, a choisi de se battre contre l’inaction climatique au sein du mouvement « Dernière Rénovation ». Du blocage d’axes routiers à l’engluement de ses propres mains devant l’Assemblée nationale, elle accomplit ces actions avec détermination dans l’espoir de renverser un système destructeur pour notre planète.
C’est l’histoire d’une bifurcation à 180°. Formé à l’école de mines de Saint-Etienne, Jérémy Désir a commencé une carrière de trader avant de s’orienter vers un mode de vie plus durable, et conforme à ses idéaux. Aujourd’hui celui qui développe des projets de permaculture en Martinique, se considère comme un lanceur d’alerte et dénonce dans l’émission « dialogue citoyen » la voracité d’un système qui détruit la planète.
C’est un visage méconnu du grand public et pourtant Aurélie Jean est une femme influente. Cette scientifique numérique a même été classée parmi les 40 Françaises les plus influentes de l’année 2019par le magazine américain Forbes. Au micro de Rebecca Fitoussi, dans l’émission « Un monde, un regard », cette entrepreneuse française spécialisée dans les algorithmes se livre sur son parcours brillant et inspirant.
Au moment où la France cède la présidence tournante du conseil de l’Union européenne à la République tchèque, « Ici l’Europe » dresse, cette semaine, le bilan des six derniers mois perturbés par l’irruption de la guerre en Ukraine. Un dossier particulièrement sensible n’a pas avancé sous l’impulsion d’Emmanuel Macron : la réforme du fonctionnement du marché européen de l’électricité.
Face au réchauffement climatique, Victoria Guillomon, 23 ans, raconte comment depuis 2 ans elle a bouleversé son quotidien pour viser la sobriété, qu’elle revendique heureuse.
La Première ministre, Élisabeth Borne a annoncé ce 1er juillet, l’adoption de l’ensemble des propositions contenues dans le rapport de la mission « flash » pour les urgences et les soins non programmés. Ces nouvelles mesures de « court terme » visent à « bâtir les bonnes solutions » pour permettre aux Français « d’accéder aux soins urgents », pendant la période estivale.
Quelques mois après la « crise des sous-marins », Emmanuel Macron a reçu ce vendredi 1er juillet, au Palais de l’Elysée le nouveau Premier ministre, Anthony Albanese. Après des mois de tension et la rupture d’un contrat à 56 milliards d’euros par Canberra, les deux dirigeants souhaitent tourner la page et acter d’une réconciliation. Cette rencontre entre les deux dirigeants est un « premier pas important », selon l’enseignant-chercheur, Romain Fathi, dans la reprise de la relation bilatérale entre la France et l’Australie.
Le Parti socialiste devrait se prononcer dans les prochaines semaines sur l’éventuelle exclusion de 79 candidats qui ont opposé leur candidature à celle d’une personnalité investie par la Nupes pendant les élections législatives. Invitée de Public Sénat, la sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie plaide pour une forme de mesure à leur égard.