Alors que la militante féministe Rokhaya Diallo a évoqué de possibles comportements inappropriés de la part du député LFI Éric Coquerel à l’encontre des femmes, Manuel Bompard assure qu’aucun signalement n’a été fait auprès des instances du parti. Il invite à ne pas mettre « des rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux » au même plan que les témoignages qui ciblent le ministre Damien Abad.
Le dernier rapport du Haut Conseil pour le Climat a été remis à Élisabeth Borne ce mercredi 29 juin. Les scientifiques s’alarment sur le risque que la France ne puisse faire face aux impacts du réchauffement climatique à venir. Notre pays doit se préparer dans tous les secteurs économiques. Pour le moment, les scientifiques rapportent que « les politiques d’adaptation souffrent d’un manque d’objectifs stratégiques, de moyens et de suivi ». Le défi à relever est important.
La signature d’un mémorandum entre les différents dirigeants dans la nuit du 28 juin, est venue débloquer le dossier de l’adhésion de la Suède et la Finlande à l’OTAN, une adhésion qui était menacée par le véto de la Turquie. Cet accord tripartite officialise le soutien d’Ankara aux candidatures scandinaves, un accord monnayé, permis par des concessions sur la question kurde.
Le Sénat se demande dans quelles conditions va s’opérer le passage de relais avec les députés au milieu de l’été. Le budget rectificatif et les mesures dédiées au pouvoir d’achat des Français seront examinés par les sénateurs après le 27 juillet.
Invité de Public Sénat, le député RN Laurent Jacobelli rappelle que la très convoitée présidence de la commission des finances, à l’Assemblée nationale, devrait aller à son groupe, selon le règlement du Palais Bourbon. Mais le barrage de la Nupes pourrait permettre l’élection à ce poste de l’insoumis Éric Coquerel.
A l’issue du bureau national du Parti socialiste qui s’est tenu mardi 28 juin, 79 dissidents socialistes ont été suspendus. Leur faute : avoir refusé de rejoindre la Nupes et s’être présentés face à des candidats de cette coalition. Si leur sort est loin d’être scellé, certains sénateurs socialistes s’agacent déjà de ce qu’ils perçoivent comme une « mélenchonisation » du parti.
Quelques jours après le dernier Conseil européen sous la présidence française, le Sénat a auditionné ce mercredi 29 juin, le ministre chargé de l’Europe, Clément Beaune. Le ministre a défendu le projet de communauté politique européen esquissé par Emmanuel Macron le 9 mai, « un sas » pour les pays attendant leur adhésion et un nouveau cadre de coopération notamment avec la Turquie et le Royaume-Uni.
Devant le Sénat, la ministre de la Culture a invoqué la présomption d’innocence pour justifier le maintien de Jean-Luc Martinez dans sa mission de réflexion autour de l’élaboration d’une loi sur les restitutions d’œuvres d’art à des pays étrangers. Fin mai, l’ancien patron du Louvre a été mis en examen après la mise au jour par des enquêteurs français d’un vaste trafic d’antiquités égyptiennes.
Le tribunal administratif de Paris a jugé l’État fautif dans la gestion de la crise sanitaire. En cause, le maintien insuffisant des stocks de masques chirurgicaux avant l’épidémie et la communication du gouvernement dissuadant le port du masque. Des fautes que la commission d’enquête sénatoriale avait elle-même relevées dans son rapport publié en décembre 2020.
Dans un rapport publié mercredi 29 juin, le Sénat appelle à simplifier et harmoniser les informations mises à la disposition du consommateur sur les emballages des produits. Alertant sur un « flux d’informations » devenu trop dense pour être correctement appréhendé par les acheteurs, les élus proposent une série de clarifications.
La Première ministre hésite. Attendue à l’Assemblée nationale le 5 juillet, pour son premier discours de politique générale, Élisabeth Borne réfléchirait à engager la confiance de son gouvernement devant les députés. Rien n’oblige pourtant la cheffe du gouvernement à se soumettre à l’exercice du vote de confiance.
Malgré les lignes rouges fixées par Emmanuel Macron, qui refuse de voir des membres de l’extrême droite ou de l’extrême gauche participer à un éventuel pacte de gouvernement, le député Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons et soutien de la majorité, estime que la recomposition parlementaire impose de « parler » avec l’ensemble des forces en présence pour pouvoir légiférer.