Depuis le début du mois de juin, la France fait face à une reprise de l’épidémie de Covid-19. Après la décrue observée du mois d’avril, la circulation du virus s’accélère à nouveau. La courbe d’incidence augmente pour atteindre 477 contaminations pour 100 000 habitants le 21 juin. Une augmentation spectaculaire provoquée par l’apparition des souches BA.4 et BA.5 du variant Omicron. Pour le sénateur écologiste de Paris (apparenté PS), Bernard Jomier, le gouvernement depuis le mois de janvier « n’est pas à la hauteur de ces enjeux. »
Le maire de Saint-Denis était auditionné au Sénat suite aux incidents de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France. Il met clairement en cause la gestion uniquement sécuritaire de l’évènement. Le maire souligne également le fait que les faits de délinquance observés n’ont pas pu être l’unique fait des Dionysiens.
Le Sénat a accueilli les témoignages de deux supporters du Liverpool. Ce mardi 21 juin était très attendu par les Britanniques. Les sénateurs ont commencé leur journée d’auditions par les représentants de l’UEFA avant d’entendre Ronan Evain, directeur général de l’association Football Supporters Europe (FSE) ainsi que Ted Morris et Joe Blott, des supporters présents lors de l’événement.
Le président du Modem a été reçu par le président de la République qui a convié l’ensemble des chefs de partis politiques après le camouflet des législatives. Le maire de Pau plaide pour implication des différentes politiques et appelle les oppositions à être responsables pour « faire ce que les citoyens attendent de nous ».
Un nouvel épisode de canicule s’est abattu sur l’hexagone. Le thermomètre a affiché près de 40 degrés dans plusieurs régions françaises en plein mois de juin. Notre pays a vécu concrètement les effets du réchauffement climatique, mais aussi ses conséquences sur l’économie. Sénateurs et scientifiques s’accordent, il faut agir maintenant.
Le premier secrétaire du Parti socialiste a rencontré le président de la République à l’Elysée où ce dernier reçoit, ce mardi, les chefs de partis politiques. La perte de sa majorité absolue à l’Assemblée nationale va entraîner une nouvelle ère « beaucoup plus parlementaire », estime le patron du PS. Il invite le chef de l’Etat à écouter « le message que les Français lui ont adressé ».
Sur le perron de l’Elyséen, le patron des Républicains a rendu de sa rencontre avec le président de la République qui reçoit ce jour les différents chefs de partis politiques. Christian Jacob a redit son rejet de toute coalition avec la majorité présidentielle tout en pointant « sa très lourde responsabilité » dans la situation actuelle.
Pour son second mandat, Emmanuel Macron devra apprendre à composer avec l’Assemblée nationale pour faire adopter son programme présidentiel. Avec 246 députés élus ou réélus, le président de la République disposera d’une majorité relative au Palais Bourbon, loin des 289 sièges nécessaires pour décrocher la majorité absolue. La majorité présidentielle devra négocier et s’entendre avec les oppositions pour adopter les projets de loi et gouverner le pays.
Océanographes, climatologues, géographes ; ils seront 25 scientifiques spécialistes du climat et de la biodiversité à la disposition des nouveaux députés. Aux portes de l’Assemblée Nationale du 20 au 22 juin, ce collectif propose une action de formation scientifique des parlementaires aux enjeux environnementaux et vise un « réveil écologique », avec l’aide des jeunes générations.
Un mois après sa nomination au ministère de la Santé et de la prévention, Brigitte Bourguignon se voit contrainte de quitter le gouvernement. Comme deux autres ministres, elle n’a pas passé l’épreuve des législatives et a perdu dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais face au Rassemblement national à 56 voix près.
Les résultats des législatives offrent un visage inédit de l’Assemblée nationale à l’issue d’un scrutin une nouvelle fois marqué par une abstention record. Une étude réalisée par Ipsos, Sopra Steria confirme des reports de voix entre les deux tours parfois étonnants. Ainsi, il apparaît que 30 % des électeurs du RN ont préféré les candidats de la Nupes à ceux de la majorité présidentielle en cas de duel.
Dans la course à la présidence de la commission des finances, le Rassemblement National (RN) avec 89 députés élus au Palais Bourbon, dispose d’un léger avantage, en devenant le premier groupe d’opposition. La tradition veut que la présidence la commission aille au groupe parlementaire d’opposition le plus important de l’Assemblée nationale. La Nupes souhaite également ce poste hautement stratégique. Le vote est prévu le 30 juin.