Vendredi 11 octobre, un élu du RN a pris à partie en plein conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté une mère voilée qui accompagnait une classe. Pour le vice-président des Républicains, il est urgent de réformer la question du voile dans l’espace public.
« Au nom du principe de laïcité, je pense qu’il ne faut pas porter le voile [dans les assemblées] », a déclaré la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, sur les chaînes parlementaires et le Figaro Live.
La ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, a indiqué que le gouvernement révisera les valeurs locatives une fois que la réforme de la taxe d’habitation sera entrée en vigueur.
Au Sénat, une femme voilée peut visiter le bâtiment. Le port du voile est en revanche interdit en tribune durant la séance, à l’exception des visites diplomatiques officielles. A l’Assemblée, les règles sont moins strictes. « Le port de tenues manifestant une appartenance religieuse n’est pas en soi interdit », y compris en tribune.
Les mères accompagnatrices pour les sorties scolaires sont autorisées à porter le voile, selon un avis du Conseil d’Etat. Mais la législation a évolué dans le temps. S’il ne veut pas légiférer, le ministre Jean-Michel Blanquer n’est pas, sur le principe, favorable à la présence de mères voilées.
Une vidéo virale a relancé le débat sur le port de signes religieux pour les accompagnants scolaires. Au Sénat, une proposition de loi LR, visant à assurer la neutralité religieuse des accompagnateurs et des accompagnatrices scolaires, sera examinée à la fin du mois.
Une manifestation nationale des soldats du feu a lieu ce mardi 15 octobre à Paris, pour faire valoir leurs revendications. Une nouvelle étape dans une mobilisation commencée au mois de mars. Le Sénat est particulièrement investi sur la sécurité de leurs interventions.
Présentée par la Manif Pour Tous comme un cheval de Troie de la GPA, la PMA pour toutes a enflammé les réseaux sociaux. A droite comme à gauche, la crainte de la légalisation de la gestation pour autrui se fait entendre. La spécialiste en communication et e-réputation Véronique Reille-Soult (Dentsu Consulting) nous aide à y voir plus clair.