Les propos d’Emmanuel Macron la semaine dernière sur l’immigration était « d’une grande précision, d’une grande fermeté et d’une grande ouverture » a assuré le premier ministre Edouard Philippe, lors des questions d’actualité au gouvernement au Sénat.
Interrogée sur le revirement du gouvernement sur la politique de soutien à l’emploi à domicile pour les seniors, la ministre du Travail a reconnu que la proposition initiale avait généré de « l’incompréhension » et que l’exécutif s’était heurté au « manque de temps » avant la séquence budgétaire.
Lors de la discussion générale de la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, la rapporteure LR, Marta de Cidrac, a longuement exposé son opposition à la mise en place d’une consigne de bouteilles plastiques : « Comment vouloir sortir d’une société du tout jetable avec un projet de loi centré sur le recyclage des bouteilles en plastique ? »
Lors de la discussion générale de l’examen du projet de loi contre le gaspillage et sur l’économie circulaire, Brune Poirson a défendu son projet de consigne et a renvoyé les sénateurs à leurs propres responsabilités.
Le sénateur écolo Ronan Dantec pointe la « contradiction » entre « l’orthodoxie financière » voulue par le gouvernement et l’investissement pour le climat. « On a toujours un train de retard » selon Bernard Jomier. « Les actes sont loin de la volonté » ajoute le sénateur LR Jean-François Husson.
Le président du groupe socialiste du Sénat a fustigé la « situation d’imprévision » du gouvernement après sa volte-face sur un dispositif de soutien aux seniors faisant appel à des aides à domicile.
À droite comme à gauche, le projet du gouvernement de réduire un avantage bénéficiant aux personnes âgées de plus de 70 ans qui emploient une aide à domicile, est vivement critiqué. Finalement, le gouvernement a fait marche arrière.
Porté par Brune Poirson, le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire arrive au Sénat, ce mardi. Un premier pas vers l’ « accélération écologique » pour le gouvernement, un texte « où, finalement, il n’y a pas grand-chose » répond le Sénat.