Alors que l’abstention au second tour de la présidentielle atteint les 28,01 % et que plus de 2 millions de votants ont déposé un bulletin blanc dans l’urne, la sénatrice Françoise Férat a déposé le 16 février une proposition de loi visant à faciliter et moderniser le processus électoral. Décryptage.
Jean Lassalle, candidat malheureux à l’élection présidentielle, « demande pardon » aux habitants de sa commune de Lourdios-Ichère dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux. La totalité des suffrages ont été annulés par le Conseil constitutionnel suite à la mise en scène publique de son abstention au 2e tour du scrutin.
Depuis le début du mois de mars, dans le sillage de l’élection présidentielle, Tâm Tran Huy reçoit chaque semaine dans son émission « 20 ans en 2022 » des jeunes pour débattre de leurs préoccupations. Quels choix ont-ils fait les 10 et 24 avril derniers, alors que l’abstention chez les moins de 35 ans a atteint un niveau particulièrement haut aux deux tours de l’élection présidentielle ?
Les discussions entre EELV et LFI pour les législatives, d’abord bien parties, se tendent ces dernières heures. « Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à un accord », affirme cependant le numéro 1 d’EELV, Julien Bayou.
Le Conseil Constitutionnel qui vérifie la bonne tenue des élections a proclamé ce mercredi 27 avril les résultats définitifs du second tour. Les Sages ont été contraints d’annuler plus de 20 000 suffrages suite à des manquements dans plusieurs bureaux de vote, dont 90 dans la commune de Jean Lassalle.
Après un premier round de discussion, le PS et LFI ont constaté qu’ils n’avaient pas de « point de blocage insurmontable » sur le programme en vue des législatives. Un « vrai bougé » des socialistes vers le parti de Jean-Luc Mélenchon, préalable nécessaire avant de parler des candidats.
La guerre en Ukraine débordera-t-elle à la Moldavie voisine ? Après une série d’explosions survenue en Transnistrie, la présidente moldave Maia Sandu a assuré que son pays prendra « toutes les mesures nécessaires pour prévenir l’escalade et renforcer la sécurité de notre Etat. » Pour Sergiu Mişcoiu, professeur des universités en science politique à l’université roumaine de Babes-Bolyai de Cluj-Napoca, la question d’une entrée en guerre « gêne » profondément les autorités transnistriennes, très réticentes à s’engager militairement aux côtés de Moscou.
Réélu, Emmanuel Macron doit maintenant rassembler la France alors que l’abstention, au second tour, atteint les 28 % et que l’extrême-droite franchit le seuil historique des 40 %. Pour son premier déplacement, le président a donc choisi, ce mercredi 27 avril, de se rendre à Cergy où le candidat Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a fait plus de 47,9 % au premier tour de l’élection.
« Si l’Ukraine avait accès à toutes les armes dont elle a besoin, la guerre serait déjà terminée », a souligné Volodymyr Zelensky dans son discours à la Nation ce 19 avril. Le refrain est désormais connu des dirigeants des pays alliés. Kiev veut « des armes, des armes et des armes ». Une formule churchillienne réutilisée lors du déplacement du ministre des Affaires étrangères à l’Otan, proche du « donnez-nous les outils et nous finirons le travail. »
Emmanuel Macron s’est prononcé pour un septennat renouvelable, des élections de mi-mandat et la proportionnelle. Il veut mettre tout le monde autour de la table lors d’une convention transpartisane. Au Sénat, sans qui la Constitution ne peut être modifiée, l’idée du septennat est bien accueillie mais la proportionnelle fait débat. Certains, comme l’écologiste Guillaume Gontard, vont jusqu’à proposer pour la présidentielle un second tour avec trois ou quatre candidats.
Les Républicains ne feront pas d’alliance de parti avec les composantes de l’actuelle majorité présidentielle, a répété mardi le patron des LR, Christian Jacob. Réunis en conseil stratégique, les ténors du parti ont réaffirmé leur volonté de garder un groupe indépendant à l’Assemblée nationale, malgré les velléités de rapprochement de certains élus avec le camp d’Emmanuel Macron.
Il croit toujours au dialogue et martèle son appel à la fin des combats. Antonio Guterres était pour la première fois à Moscou depuis le début du conflit entre Kiev et Moscou. L’ancien premier ministre portugais joue le rôle de médiateur. Aux côtés de Sergueï Lavrov, il a évoqué au cours d’une conférence de presse la situation humanitaire. Il a réitéré son appel à la fin des combats « au plus vite. »