Ce mercredi 20 avril, des millions de Français seront présents devant leur téléviseur pour assister au débat présidentiel entre les deux finalistes de l’élection présidentielle 2022, un rituel médiatique incontournable de cette fin de campagne. Ce « second round » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron est organisé par France 2 et TF1 et sera diffusé dans son intégralité sur Public Sénat à partir de 21 heures.
Emmanuel Macron gagne deux points dans les intentions de vote pour le second tour, selon l’enquête Ipsos, réalisé sur 12.700 personnes pour Le Monde, La Fondation Jean-Jaurès et le Cevipof. Mais 35 % des sondés n’expriment pas d’intention de vote pour dimanche prochain. Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, ils sont 45%.
Selon notre baromètre mensuel Odoxa-Mascaret pour LCP-AN, Public Sénat et la presse régionale, le Président sortant enregistre une forte chute de popularité. A quatre jours du deuxième tour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen recueillent le même taux d’adhésion : 38 % des Français les « soutiennent » ou « ont de la sympathie » pour eux.
Le procès au pénal de Deliveroo a rendu son verdict ce mardi 19 avril. La plateforme de livraison de repas à domicile a été condamnée pour travail dissimulé et écope d’une amende maximale de 375 000 euros. Pour le tribunal correctionnel, les livreurs sous statut indépendant auraient dû bénéficier d’un statut salarié. Pour le sénateur communiste du Val-de-Marne, Pascal Savoldelli cette décision est « un événement social politique et juridique majeur. »
Malgré le flou autour de sa proposition, Marine Le Pen semble vouloir toujours interdire ou du moins fortement limiter le port du voile dans l’espace public. Une proposition qui sur le principe contreviendrait à la Constitution.
Les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères vont être désormais choisis au sein d’un vaste vivier de hauts fonctionnaires, celui des administrateurs de l’État. Ce nouvel opus de la réforme de la haute fonction publique inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat, qui en étudiera toutes les conséquences.
Le débat d’entre-deux tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen apparaît crucial, alors que le second tour s’annonce serré. Nous avons demandé l’avis à trois spécialistes, les anciens conseillers com' de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, Franck Louvrier et Gaspard Gantzer, et le communicant Philippe Moreau Chevrolet. Si le débat ne fait pas l’élection, on peut aussi y perdre des plumes.
L’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques a publié un rapport le 13 avril sur la lutte contre la pandémie de Covid-19. Le premier point du rapport axe particulièrement sur la difficulté que représente la prise en charge du Covid long. Les rapporteurs y font un bilan de la stratégie adoptée pour traiter cet aspect de la maladie au niveau national et émettent plusieurs recommandations.
A quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen est de nouveau accusée de détournement de fonds publics européens. Un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), mis en lumière par Mediapart accuse la candidate à l’élection présidentielle d’avoir détournée près de 137 000 euros de fonds européens au cours de ses mandats au Parlement européen entre 2004 et 2017.
Si Marine Le Pen semble moins arc-boutée sur ce sujet, l’interdiction du voile dans l’espace public figure dans son projet. Au fil des années et des polémiques, la restriction au port de signes religieux est régulièrement au cœur du débat public en France. Retour sur vingt ans de législation.
Existe-t-il un vote des banlieues ? Est-il plutôt de gauche, comme pourrait le laisser croire l’existence de populations modestes ou immigrées ? Ou d’extrême-droite, comme le laisseraient entendre les derniers scrutins ? Les réponses dans le nouvel épisode de Je vote, tu votes, nous votons.
Invitée de l’émission Audition publique en partenariat avec Le Figaro et LCP-AN, la porte-parole du Rassemblement national assure que Marine Le Pen va bien interdire le port du voile dans l’espace public qu’il « y aura peut-être un certain discernement ». Selon Laure Lavalette, cette interdiction se basera juridiquement sur « la lutte contre le terrorisme ».