Le premier jour de la campagne d’entre-deux-tours permet aux candidats qualifiés de fixer leur stratégie pour le second tour. Alors qu’Emmanuel Macron a immédiatement prévu un déplacement sur les terres de Marine Le Pen, la candidate du RN semble jouer la carte du sérieux pour se présidentialiser.
Sur les 12 candidats au premier tour de la présidentielle, seuls quatre sont parvenus à passer la barre symbolique des 5 %, permettant un remboursement important des frais de campagne : il s’agit d’Emmanuel Macron (27,8 % des suffrages), Marine Le Pen (23,1 %), Jean-Luc Mélenchon (22 %) et Éric Zemmour (7,1 %). Pour les autres candidats, le remboursement de la campagne sera moindre et pour certains partis comme EELV et LR, c’est une nouvelle épreuve potentiellement insurmontable.
Neuf ans après les « Sarkothon », Valérie Pécresse a lancé un appel aux dons le « Pécressethon », au lendemain d’une défaite historique au premier tour de la présidentielle. Si l’objectif est le même : récolter de l’argent auprès des militants et des sympathisants après une défaite électorale. Le contexte, lui, n’a rien à voir.
Qui est en tête chez les jeunes ? Chez les plus âgés ? Quels sont les choix des Français en fonction de leur niveau de revenu ? De l’endroit où ils vivent ? Notre sondage Ipsos-Sopra Stéria a analysé la sociologie du vote du premier tour de l’élection présidentielle.
Comme en 2017, le candidat de la France Insoumise s’arrête à la porte du second tour de l’élection présidentielle en recueillant 21,9 % des voix. Un plafond de verre pour le député des Bouches du Rhône dont la dynamique n’avait pourtant cessé de croître ces dernières semaines.
Bis repetita. Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affrontent de nouveau pour le second tour de l’élection présidentielle. Mais à la différence d’il y a 5 ans, les choses sont plus ouvertes pour le second tour. Explications.
Dans l’état-major socialiste, la suite est claire : cap sur les législatives de juin, en appelant les différentes familles de gauche à s’unir. Mais plusieurs cadres épinglent déjà l’attitude de Jean-Luc Mélenchon pour le second tour.
Avec 4,7 % des suffrages, Yannick Jadot réalise le second meilleur score d’un candidat écologiste à une élection présidentielle, toutefois l’eurodéputé ne parvient pas à dépasser le seuil symbolique des 5 %. Un résultat loin des espoirs suscités lors des élections intermédiaires de 2019 et 2020.
Comme il y a cinq ans, Marine Le Pen et Emmanuel Macron vont s’affronter au second tour de l’élection présidentielle. On fait un point sur les consignes de votes des perdants.
Arrivé en tête du premier tour avec 27,6 % des voix, le chef de l’Etat entend mettre « toutes ses forces » dans la bataille, face à Marine Le Pen. Contre « l’international des populistes et des xénophobes », il défend « un projet de progrès, d’ouverture ».
Selon notre sondage Ipsos-Sopra Stéria pour France 2, France Inter, Public Sénat et LCP-AN, Emmanuel Macron (54 %) devancerait Marine Le Pen (46 %) au second tour. Un score un peu plus large que dans des sondages récents.
Eliminée avec un score jamais vu pour la droite dans une élection nationale, Valérie Pécresse a indiqué qu’elle voterait pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, afin de faire barrage à l’extrême droite. Sans donner de consigne explicite de vote, elle a interpellé ses électeurs sur le risque d’« un choix différent du sien ».