Au lendemain du premier tour de la présidentielle, la France apparaît divisée entre trois forces politiques incarnées par Emmanuel Macron en tête dans 52 départements, Marine Le Pen dans 42 et Jean-Luc Mélenchon dans 12. Sur les décombres des partis traditionnels de la Ve République, la majorité présidentielle renforce son assise tout comme l’extrême-droite. La France insoumise s’installe dans les grandes villes, les quartiers populaires et les Antilles.
Réforme éducative, intégration européenne, transition écologique, politique étrangère… Les différences entre les projets portés par les deux finalistes à l’élection présidentielle divergent sur de nombreux points. Public Sénat fait le point sur les programmes de la candidate du RN, Marine Le Pen et celui du président sortant Emmanuel Macron.
Elu depuis 2014, Jean-Pierre Grand a été exclu du groupe LR par son président Bruno Retailleau. Le sénateur de l’Hérault n’a jamais caché ses accointances avec le pouvoir en place. Au lendemain de la défaite historique de la droite, sa position ne tient visiblement plus au palais du Luxembourg.
Arrivé en tête du premier tour, le candidat est aussitôt reparti en campagne. Il compte multiplier les déplacements, comme à Denain, dans le Nord, où il s’est prêté au bain de foule. Emmanuel Macron s’est dit prêt à « compléter (son) projet », vantant la « transformation très sociale » qu’il porte. Il doit convaincre, alors que le second tour pourrait être très serré.
Le premier jour de la campagne d’entre-deux-tours permet aux candidats qualifiés de fixer leur stratégie pour le second tour. Alors qu’Emmanuel Macron a immédiatement prévu un déplacement sur les terres de Marine Le Pen, la candidate du RN semble jouer la carte du sérieux pour se présidentialiser.
Sur les 12 candidats au premier tour de la présidentielle, seuls quatre sont parvenus à passer la barre symbolique des 5 %, permettant un remboursement important des frais de campagne : il s’agit d’Emmanuel Macron (27,8 % des suffrages), Marine Le Pen (23,1 %), Jean-Luc Mélenchon (22 %) et Éric Zemmour (7,1 %). Pour les autres candidats, le remboursement de la campagne sera moindre et pour certains partis comme EELV et LR, c’est une nouvelle épreuve potentiellement insurmontable.
Neuf ans après les « Sarkothon », Valérie Pécresse a lancé un appel aux dons le « Pécressethon », au lendemain d’une défaite historique au premier tour de la présidentielle. Si l’objectif est le même : récolter de l’argent auprès des militants et des sympathisants après une défaite électorale. Le contexte, lui, n’a rien à voir.
Qui est en tête chez les jeunes ? Chez les plus âgés ? Quels sont les choix des Français en fonction de leur niveau de revenu ? De l’endroit où ils vivent ? Notre sondage Ipsos-Sopra Stéria a analysé la sociologie du vote du premier tour de l’élection présidentielle.
Comme en 2017, le candidat de la France Insoumise s’arrête à la porte du second tour de l’élection présidentielle en recueillant 21,9 % des voix. Un plafond de verre pour le député des Bouches du Rhône dont la dynamique n’avait pourtant cessé de croître ces dernières semaines.
Bis repetita. Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affrontent de nouveau pour le second tour de l’élection présidentielle. Mais à la différence d’il y a 5 ans, les choses sont plus ouvertes pour le second tour. Explications.
Dans l’état-major socialiste, la suite est claire : cap sur les législatives de juin, en appelant les différentes familles de gauche à s’unir. Mais plusieurs cadres épinglent déjà l’attitude de Jean-Luc Mélenchon pour le second tour.
Avec 4,7 % des suffrages, Yannick Jadot réalise le second meilleur score d’un candidat écologiste à une élection présidentielle, toutefois l’eurodéputé ne parvient pas à dépasser le seuil symbolique des 5 %. Un résultat loin des espoirs suscités lors des élections intermédiaires de 2019 et 2020.