Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu dimanche. Jusqu’à ce soir minuit, les instituts de sondages peuvent encore évaluer selon leurs critères, les intentions de vote, mais aussi le taux d’abstention ou encore d’indécision parmi l’électorat. Voici ce qu’il s’en détache.
Pendant cinq ans, le Sénat, seule chambre d’opposition à Emmanuel Macron, a exercé avec célérité sa fonction de contrôle de l’action de l’exécutif. Les commissions d’enquête en sont la forme la plus représentative. Retour sur les plus marquantes.
Si les candidats de gauche sont tous éliminés du premier tour, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Fabien Roussel devraient appeler à faire barrage à l’extrême droite, si Marine Le Pen est qualifiée. Comme en 2017, Jean-Luc Mélenchon veut consulter ses soutiens, sans proposer l’option du vote RN. Mais ce matin, il prévient : « Les consignes n’ont plus de sens ».
S’il rejoint Emmanuel Macron avec son parti « Fédération progressiste », François Rebsamen, maire jusqu’ici PS de Dijon, ne veut pas être un « béni-oui-oui » de la macronie. Il dénonce la campagne d’Anne Hidalgo et la direction du PS. Pour lui, voter Macron « est une évidence ».
Dans un contexte d’inflation élevée, plusieurs programmes demandent que la courbe des pensions suive celle de l’évolution des prix à la consommation. Ces dix dernières années, les revalorisations n’ont pas compensé la hausse du coût de la vie.
A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le ministère de l’Intérieur a dévoilé ce mercredi 6 avril les chiffres concernant le nombre de procurations déposées auprès des commissariats de police ou de gendarmerie. Un million de procurations ont été enregistrés, 250 000 pour la seule journée du 5 avril pour ce premier tour. Des chiffres impressionnants mais qui restent en deçà pour le moment de ceux du précédent scrutin. En 2017 d’après l’INSEE, 2,7 millions procurations avaient été établies pour au moins un tour de l’élection présidentielle.
Dernière ligne droite pour l’élection présidentielle… dernières prises de parole dans les médias pour les candidats. S’il y a bien un lieu où la campagne s’est intensifiée depuis plusieurs mois c’est sur le web. La plupart des prétendants à la fonction suprême ont mené bataille sur les réseaux sociaux, comme Jean-Luc Mélenchon ou Éric Zemmour, tandis que d’autres privilégient des interventions plus rares pour rester sur une seule image, à l’instar de Marine Le Pen.
La candidate PS a invité à la questure du Sénat plusieurs figures du PS, ténors d’hier ou d’aujourd’hui. « Un dîner de préparation de l’avenir », dit le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner, qui était présent, à la différence du premier secrétaire Olivier Faure, qui n’était pas invité… Anne Hidalgo le verra « vendredi matin pour faire le point », assure le sénateur, qui reconnaît que tôt ou tard, « il y aura des explications de texte ».
Invité jeudi de notre matinale, Sébastien Chenu, le porte-parole du RN, a évacué l’hypothèse d’un rassemblement entre Marine Le Pen et Éric Zemmour, à la peine dans les sondages, dans l’optique du second tour.
Plus de 425 000 euros facturés au ministère de la Santé par le cabinet Roland Berger pour plancher sur la petite enfance, c’est l’une des révélations de la commission d’enquête du Sénat sur l’influence des cabinets de conseil. Cette information a fortement surpris certains experts d’une commission présidée par Boris Cyrulnik qui travaillait sur le même sujet au même moment.
Bernard Jomier et Catherine Deroche, le binôme qui a conduit la commission d’enquête sur la situation de l’hôpital, dénoncent une « faute » au sujet de la publication d’un arrêté du ministère de la Santé. Outil de gestion financière, il met en place une mise en réserve d’une partie des budgets des hôpitaux.
Thématique secondaire de cette campagne présidentielle 2022, la culture et les arts sont absents des débats et des préoccupations des candidats. Public Sénat vous détaille cependant les mesures proposées par les prétendants engagés dans la course à l’Elysée.