Le candidat de la France insoumise voit sa cote de soutien et de sympathie progresser dans le dernier baromètre politique d’Odoxa-Mascaret, réalisé pour les chaînes parlementaires et la presse quotidienne régionale. Sa performance est toutefois plus la conséquence d’un choix par défaut que d’une adhésion au programme. Sur un mois, la popularité d’Emmanuel est orientée à la hausse, depuis l’invasion russe en Ukraine.
Invité d’Audition Publique ce 28 mars, le président du Conseil européen a fait savoir qu’il ne fallait « passer le moindre doute » quant à une réaction de l’Otan dans l’hypothèse où un missile russe venait à s’écraser sur le territoire d’un membre de l’alliance Atlantique Nord.
Charles Michel réagit aux propos musclés du président américain Joe Biden tenus en Pologne à l’égard de Vladimir Poutine. Le président du Conseil européen insiste sur la nécessité d’aller « vers la désescalade » et de maintenir un dialogue avec le maître du Kremlin.
Depuis le début de la campagne présidentielle, de nombreux élus et ténors politiques soutiennent un autre candidat que celui de leur parti. Les partis traditionnels de gauche et de droite en pâtissent, notamment au profit de LREM ou Reconquête. Avec, en toile de fond, la question de l’après 2022.
En déplacement en Bourgogne ce lundi 28 mars, le président-candidat a réagi aux slogans scandés la veille par les militants d’Éric Zemmour. Le président ironise sur la surdité du candidat et recommande à ce dernier de bénéficier d’une prothèse auditive.
En déplacement à Dijon, Emmanuel Macron a réagi à la polémique qui monte suite aux conclusions de la commission d’enquête du Sénat sur le recours aux cabinets de conseil. Le chef de l’Etat estime que la majorité des dépenses sont liées à la cybersécurité. Une affirmation démentie par le président de la commission d’enquête.
Symbole du sérieux des projets présidentiels, la plupart des candidats engagés dans la course à la présidentielle se sont essayés à l’exercice délicat du chiffrage des promesses électorales. Ces présentations du cadrage budgétaire sont devenues un exercice incontournable, des présentations souvent empreintes d’optimisme.
Temps de parole, diffusions des clips de campagne, affiches électorales… Lundi 28 mars, deux semaines avant le premier tour de l’élection présidentielle, de nouvelles règles de campagne entrent en vigueur. Public Sénat fait le point.
Sur la base d’une inspection administrative, l’Etat a saisi la justice pour faire la lumière sur « des dysfonctionnements graves » au sein du groupe d’Ehpad privés Orpea. La commission d’enquête sénatoriale sur les Ehpad ne comprenait pas pourquoi le rapport d’inspection ne lui était pas transmis. C’est désormais chose faite depuis ce matin.
Les soutiens du candidat d’extrême droite venus l’écouter dimanche à Paris apprécient sa « clarté », à l’opposé de Marine Le Pen, qu’ils accusent de s’être « ramollie » et d’être « programmée pour perdre ». Face à « l’invasion que nous subissons », la théorie conspirationniste du « grand remplacement » à la cote chez les pros Zemmour.
Au Zenith de Paris, le candidat écologiste est apparu décidé à donner un coup d’accélérateur à sa campagne qui, selon les sondages, peine à décoller. Devant des milliers de partisans, Yannick Jadot a égratigné son principal concurrent à gauche, Jean-Luc Mélenchon et s’est adressé à l’électorat progressiste d’Emmanuel Macron, en promettant de libérer la République de « l’ingérence des lobbies ».
Pour son dernier grand meeting de campagne, Eric Zemmour a cherché la démonstration de force, à Paris, pour tenter de faire mentir des sondages qui le donnent tous perdant. Le candidat d’extrême droite, qui cherche par moment à arrondir les angles, se dit « le seul candidat de droite dans cette élection ». Il pense pouvoir « créer la surprise ». L’enjeu : sauver sa campagne, tout en préparant la suite.