Sans préciser son opinion sur le sujet, Emmanuel Macron souhaite se pencher sur la question de la fin de vie en recourant à la démocratie participative. Le président-candidat a détaillé son projet et promet la création d’une Convention citoyenne sur la fin de la vie s’il est élu. Il s’engage à aller « au bout du chemin qui sera préconisé » en soumettant les propositions des membres de la convention « à la représentation nationale ou au peuple », via un référendum.
Le secrétaire d’État chargé des affaires européennes était auditionné au Sénat ce 18 mars. Le rendez-vous, dans le prolongement du sommet de Versailles, devrait être largement consacré à l’aide à apporter à l’Ukraine mais aussi aux questions d’autonomie stratégique et énergétique.
Ce vendredi 18 mars débute la période de réserve électorale. Jusqu’à la fin de la campagne présidentielle, les membres du gouvernement sont tenus de se mettre en retrait et de limiter leurs interventions sur le terrain. Explications.
Selon une étude Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro, près d’un quart des Français pourrait ne pas aller voter au premier tour de l’élection présidentielle et 65 % d’entre eux s’attendent à une abstention « inédite ». Des chiffres qui posent la question de la remobilisation de l’électorat.
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie s’est agacé des propos tenus par Gérard Larcher contre Emmanuel Macron. Auprès du Figaro, le président du Sénat a estimé que l’absence de débat démocratique pourrait remettre en cause la légitimité du président en cas de réélection.
En présentant son projet, Emmanuel Macron assure vouloir changer de méthode de gouvernance, en consultant davantage. Mais l’ADN macroniste est toujours là, avec des mesures disruptives comme sur l’école. Sur le plan économique, la politique est la même. Le candidat veut aller plus loin dans la réforme du marché du travail et celle de l’assurance chômage. Au fond, Emmanuel Macron change l’emballage, mais pas le produit.
Emmanuel Macron a été invité à réagir sur le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur l’influence des cabinets de conseil, lequel fait état d’une hausse du recours à ces prestations depuis 2018. Le président de la République appelle à faire preuve de pragmatisme sur ce sujet, et « assume » les choix opérés sous son quinquennat.
Largement en tête dans les sondages, Emmanuel Macron a entamé le sprint final de la campagne en présentant son programme pour un second quinquennat. Indépendance de la nation, société apaisée, et Etat « qui protège », le chef de l’Etat a longuement exposé les principaux axes de son projet.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi qu’en cas de réélection, il mettrait en place « une commission transpartisane pour rénover nos institutions », et tenter ainsi de faire aboutir la réforme constitutionnelle qu’il avait promise en 2017, et qui n’a pu voir le jour faute d’accord avec le Sénat.
Emmanuel Macron a présenté les principaux axes de son projet présidentiel ce jeudi 17 mars à Aubervilliers. Le président-candidat a détaillé ses propositions en matière d’éducation et promet « un pacte nouveau » avec les enseignants, un meilleur accompagnement des élèves et une plus grande autonomie pour les équipes pédagogiques.
La commission d’enquête sur l’influence des cabinets de conseil dans les politiques publiques a remis des conclusions accablantes. La rapporteure (communiste) Éliane Assassi et le président (LR) Arnaud Bazin dénoncent une forme de « réflexe » dans l’appel aux consultants de la part de l’État. Ils évoquent également une « fébrilité » sur ces sujets, de la part du gouvernement.
Le candidat Emmanuel Macron a proposé jeudi de réformer le RSA pour un « meilleur équilibre » entre les droits et les devoirs des bénéficiaires, notamment une obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine à une activité facilitant le retour à l’emploi. Le président sortant a également évoqué la fusion de Pôle emploi avec d’autres dispositifs de réinsertion professionnelle.