La sénatrice du Mouvement radical est membre du Comité de suivi du Sénat sur l’état d’urgence sanitaire. Elle s’intéresse particulièrement à l’organisation des lieux de privation de liberté en période de confinement. Elle profite aussi de ses fonctions de parlementaire pour faire remonter « aux ministères » les problèmes des élus locaux en pleine crise du Covid-19.
Le fonctionnement de notre démocratie pendant le confinement inquiète la sénatrice de Paris, membre de la commission des lois. « Le Parlement ne contrôle rien. Je suis très préoccupée » dit-elle, perplexe sur la façon dont a été adopté l’état d’urgence sanitaire. Marie-Pierre de la Gontrie appelle le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat à davantage de transparence sur la façon dont ils délibèrent.
Auditionnée par les sénateurs, Muriel Pénicaud a dressé le premier bilan du chômage partiel, largement développé par le gouvernement depuis le début de la crise du covid-19. Il concerne déjà 544 000 entreprises, près de 5,9 millions de salariés et pourrait coûter 20 milliards d’euros à l’Etat, selon une estimation de la ministre du travail. La ministre du travail menace, par ailleurs, les entreprises qui ne protègent pas assez leurs salariés au travail, de fermeture.
Sénatrice de Meurthe-et-Moselle, Véronique Guillotin a repris son activité de médecin dès le début de la crise du covid-19. Aujourd’hui, elle alerte Edouard Philippe sur la baisse des consultations hors covid. Selon elle : « Il est important de dire aux gens qu’il doivent se faire suivre ».
Les commissions permanentes du Sénat ont mis en place des groupes de suivi thématiques des ordonnances prises depuis le vote de l’état d’urgence sanitaire. Ainsi, depuis le 25 mars, la commission des lois a commencé à contrôler les mesures prises en matière de sécurité, de justice ou encore à destination des collectivités locales. Ces ordonnances prises par l’exécutif sont « globalement » conformes aux lois d’habilitation, mais les sénateurs appellent à la vigilance sur plusieurs points. Revue de détails.
Selon le sénateur communiste, « un État doit se donner les moyens financiers de lutter contre une épidémie ». Entre deux réunions de la commission des Finances, il profite du confinement pour lire des œuvres littéraires sur sa page Facebook.
Sénatrice de Charente-Maritime, Corinne Imbert a mis en relation la filière Cognac et un laboratoire interdépartemental. Ensemble, ces acteurs ont commencé à produire des milliers de flacons de liquide hydroalcoolique.
Le sénateur centriste est confiné en Haute-Savoie, où il observe avec circonspection la situation en Suisse, voisine du département. Il appelle l’exécutif fédéral helvétique à changer de discours, et plaide en faveur de davantage de cohérence dans les politiques de santé publique des deux côtés de la frontière.
Confiné en Saône-et-Loire, le sénateur socialiste surveille la situation sanitaire de son département. Il appelle également à la vigilance en ce qui concerne les libertés publiques.
Le gouvernement a annoncé vouloir multiplier par quatre voire cinq le nombre de tests « sous une quinzaine» de jours. Mais déjà, la communauté médicale se prépare à un second type de tests, celui des anticorps présents dans l’organisme des personnes déjà infectées, en vue de la sortie du confinement.
Confiné dans son exploitation, le sénateur LR a réalisé un tour d'horizon des filières agricoles face à la crise du Coronavirus. Selon Laurent Duplomb, la solidité des grandes entreprises agroalimentaires est un atout pour la France.
À l’occasion du vote final au Sénat du projet de loi d’urgence contre le COVID-19, le patron des sénateurs socialistes a demandé solennellement la saisine du Conseil constitutionnel pour s’assurer que les libertés fondamentales sont respectées par le texte.