Durant la séance de questions d’actualité au gouvernement, ce mercredi 2 juillet, l’élue écologiste a accusé le gouvernement de « mener une politique climaticide dictée par l’extrême droite », afin de se maintenir au pouvoir dans un contexte de forte fracturation politique. Alors que la France suffoque depuis plusieurs jours sous une vague de chaleur particulièrement précoce et intense, la ministre Agnès Pannier-Runacher a tenté de faire valoir les adaptations mises en place depuis la canicule de 2003.
Après son rejet par l’Assemblée nationale, l’examen de la proposition de loi sur l’audiovisuel public revient en seconde lecture au Sénat à partir du 10 juillet. La ministre de la Culture, qui a fait de cette réforme l’étendard de son action au gouvernement, devrait s’appuyer sur la Chambre haute, dominée par une majorité de centre-droit, pour imposer ses idées, contre une gauche farouchement opposée à ce texte.
Face à la canicule, plusieurs collectivités ont préféré laisser leurs établissements scolaires fermés, les bâtiments étant souvent mal adaptés à la chaleur. Depuis 2019, la loi impose aux bâtiments publics des objectifs en matière de consommation d’énergie et d’isolation thermique, mais l’adaptation du parc scolaire, qui devrait mobiliser plusieurs dizaines de milliards d’euros sur la décennie, reste un défi de taille.
Les familles de Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans, sont sans nouvelles depuis les bombardements israéliens contre le régime des Mollahs. Ils ont donné une conférence de presse ce vendredi 27 juin pour réclamer leur libération. À cette occasion, Anne-Laure Paris, la fille de Jacques, a pris la parole pour la première fois.
Environs 70 eurodéputés, mais aussi des élus nationaux dont deux sénateurs français, marcheront lors de la Pride de Budapest, samedi 28 juin. Ils entendent apporter leur soutien à la communauté LGBT+ hongroise, alors que les autorités veulent interdire l’événement en vertu d’une loi promulguée par le gouvernement de Viktor Orbán.
Une proposition de loi centriste, visant à faciliter l’ouverture des boulangeries, des fleuristes, des jardineries, des cinémas et des théâtres le 1er mai arrive en séance publique au Sénat le 3 juillet. La gauche reproche à la majorité sénatoriale d’amoindrir la portée de la fête du Travail, seul jour à la fois férié et obligatoirement chômé du calendrier.
Le gouvernement entend laisser la réforme sur le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille revenir à l’Assemblée nationale. L’exécutif reproche au Sénat d’avoir « dynamité » ce mardi 24 juin les négociations entre les deux chambres pour aboutir à un compromis sur ce texte. Les sénateurs, notamment à droite, dénoncent « un passage en force » et réclament l’abandon de cette réforme.
La commission mixte paritaire chargée de trouver un compromis entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur la réforme du monde de scrutin à Paris, Lyon et Marseille, pour les élections municipales, a échoué ce mardi 24 juin, quelques minutes seulement après l’ouverture des négociations. Les sénateurs, très largement opposés à ce texte, invitent désormais le Premier ministre à y renoncer.
Le Medef et la CPME se sont présentés à l'ultime séance du conclave sur les retraites, ce lundi 23 juin, avec de nouvelles propositions sur la pénibilité et les départs anticipés. De leur côté, les syndicats accusent le patronat de vouloir « torpiller » le texte paritaire établi la semaine dernière et qui doit être soumis à l’approbation des participants.
La commission d’enquête du Sénat sur la délinquance financière et les outils de lutte a livré ses conclusions ce vendredi 20 juin. Le blanchiment d’argent représenterait entre 38 et 58 milliards d’euros chaque année en France. Les élus formulent une cinquantaine de recommandations pour permettre à la France de se doter d’une « culture de la lutte contre l’argent sale ».
Le nombre d’édiles qui renoncent à poursuivre leur mandat n’a jamais été aussi élevé, selon une étude de l'Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/SciencesPo. Les démissions ont été multipliées par quatre depuis 2020 par rapport à la période 2008-2014. Les tensions au sein des Conseils municipaux sont invoquées comme première cause de renoncement.
Au micro de Public Sénat Ruslan Stefanchouk, le président du Parlement ukrainien, estime que seule « la suprématie technologique » permettra à Kiev de reprendre le dessus face à Moscou. Il invite également les Américains à refuser une éventuelle médiation du président russe entre l'Iran et Israël, option à laquelle Donald Trump semble donner du crédit.