Le rapporteur de la commission d’enquête ouverte par le Sénat sur la financiarisation du football français se rend au siège de la Ligue de football professionnel et de sa filiale commerciale LFP Media ce jeudi, pour interroger leurs dirigeants et obtenir la communication de documents liés à l’attribution des droits TV du championnat.
La mise en place d’un scrutin proportionnel pour les législatives fait partie des pistes de réforme envisagées par le nouveau Premier ministre Michel Barnier. Si de nombreuses formations politiques réclament sa mise en place, les modalités d’application font débat car ce mode de scrutin, réputé plus juste à l’égard des petits partis, présente aussi un risque d’instabilité parlementaire.
Les parlementaires macronistes, rassemblés dans les Yvelines pour leur rentrée, s’interrogent sur la position qu’ils doivent adopter face au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dont ils ignorent encore le programme de réformes. Certains appellent à fixer dès à présent des lignes rouges avec, en creux, la possibilité d’un retrait en bloc du gouvernement, en cas de participation.
Unanimement saluée comme une grande réussite, la parenthèse olympique s’est achevée le 8 septembre, avec la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. Héritage matériel ou immatériel, retombées financières… Public Sénat a demandé aux sénateurs qui ont travaillé sur cet événement historique leurs premiers éléments de bilan.
Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.
Jeudi, lors de sa passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre a affiché devant son prédécesseur sa volonté de « davantage agir que parler ». Il a insisté sur la nécessité d’apaiser les Français. Michel Barnier indique également vouloir « respecter » l’ensemble des sensibilités politiques représentées au Parlement.
Profitant de l’indulgence du RN vis-à-vis de son nouveau chef du gouvernement, Emmanuel Macron renvoie le Nouveau Front populaire, pourtant arrivé en tête des législatives anticipées, dans l’opposition. La nomination de Michel Barnier à Matignon confirme la volonté du chef de l’Etat de construire en priorité des majorités avec la droite et semble exclure tout revirement dans la politique conduite depuis 2017. Ce faisant, l’espace politique de la gauche s’élargit, notamment dans la perspective d’une alternance en 2027.
Des documents transmis par le ministère de l’Economie et des Finances au Sénat et à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la préparation du budget 2025, laissent craindre un nouveau dérapage du déficit. Bercy pointe notamment la hausse des dépenses des collectivités territoriales, un sujet récurrent de tension entre l’exécutif et les parlementaires.
Le président du Conseil économique et social (CESE) circule comme potentiel Premier ministre, alors qu’Emmanuel Macron peine à trouver un profil politique qui fasse consensus pour construire des majorités à l’Assemblée nationale. Interrogés par Public Sénat sur l’hypothèse d’une nomination de Thierry Beaudet à Matignon, les sénateurs de gauche comme de droite s’interrogent sur la ligne politique qui pourrait être celle de cet ancien instituteur.
Le nom du président du Conseil économique, social et environnemental revient avec insistance dans la presse ce lundi matin. Selon plusieurs médias, Thierry Beaudet aurait accepté en fin de semaine dernière le principe d’une nomination à Matignon. En parallèle, Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, autres potentiels premiers ministrables, étaient reçus à l’Elysée.
Avant un déplacement de deux jours en Serbie, Emmanuel Macron s’est entretenu ce jeudi avec des représentants d’associations d’élus locaux, toujours dans la perspective de parvenir à former un nouveau gouvernement. Public Sénat fait le point sur la situation.
Démissionnaire depuis la mi-juillet, le gouvernement de Gabriel Attal reste en place dans l’attente d’un accord politique qui permettrait à Emmanuel Macron de nommer un nouveau Premier ministre. La Cinquième République a déjà connu une période de transition aussi longue, au début des années 1960, mais dans un contexte politique complètement différent. À l’époque, le gouvernement de Georges Pompidou fait les frais du bras de fer qui oppose le général de Gaulle et les députés sur la mise en place du suffrage universel direct.