Selon une information de La Tribune dimanche, le gouvernement envisage de rajouter un ou plusieurs jours de carence sur les arrêts de travail du privé pour faire des économies. À gauche comme à droite, la plupart des sénateurs interrogés par Public Sénat, évoquent une « fausse bonne idée », qui viendrait à la fois augmenter la dépense des entreprises et mettre à mal le modèle social.
Selon des informations du Monde et de L’Opinion, le gouvernement continue de réfléchir à un prélèvement sur les excédents que devrait enregistrer l’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire du privé, grâce à la réforme des retraites. Cette piste, déjà évoquée à l’automne, avait provoqué une levée de boucliers chez les partenaires sociaux et les partis d’opposition.
Dans un rapport consacré à la monoparentalité, la délégation sénatoriale aux droits des femmes alerte sur le manque de reconnaissance de ce modèle familial, qui concerne pourtant un quart des familles françaises. Les élus formulent différentes propositions, notamment pour améliorer les prestations sociales dont peuvent bénéficier les parents qui élèvent seuls leurs enfants.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les narcotrafics, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, souhaite faire entrer dans la loi la possibilité pour l’administration de geler les biens détenus par des trafiquants, sans avoir à passer par un magistrat. Il a également alerté sur la professionnalisation des filières et les moyens techniques dont elles disposent pour mettre en échec les services de l’Etat.
Après l’attaque terroriste de Moscou, et à quatre mois des Jeux olympiques, la France a réhaussé le niveau d’alerte du plan « Vigipirate ». Interrogé par Public Sénat, le géopoliticien Cyrille Bret revient sur le développement des nouvelles menaces. « La stratégie de l’Etat islamique a changé », explique-t-il.
Invitée de Public Sénat, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête ! pour les élections européennes, critique les déclarations d’Emmanuel Macron sur la possibilité d’envoyer des militaires européens en Ukraine. Elle estime que la France n’est pas en mesure de tenir tête à la puissance russe.
Le rejet du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada par le Sénat ne signifie par l’arrêt du CETA. Le texte pourrait revenir à l’Assemblée nationale fin mai. Patrick Kanner, le président des sénateurs socialistes, demande à l’exécutif de laisser l’examen parlementaire aller à son terme, ce qui risque d’aboutir à un sérieux revers pour la majorité présidentielle.
Laurence Bertrand Dorléac, présidente de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP), qui pilote Science Po depuis la démission de Mathias Vicherat, a été auditionnée ce mercredi 20 mars au Sénat. Soit un peu plus d’une semaine après qu’une manifestation propalestinienne non autorisée a défrayé la chronique à l’intérieur de l’établissement. Une étudiante, membre de l'Union des étudiants juifs de France, a notamment rapporté avoir été empêchée d'y assister.
Pour la première fois, le Sénat va s’exprimer sur le CETA, un accord de libre-échange entre l’UE et le Canada. La majorité sénatoriale de droite et du centre affiche des positions divergentes sur ce texte. À notre micro, Hervé Marseille, le chef de file des sénateurs centristes, reproche à ses partenaires LR d’utiliser ce débat à des fins électoralistes, à trois mois des européennes.
Ancien militaire, habitué des plateaux télévisés, Christophe Gomart,64 ans, occupera la troisième place sur la liste des Républicains pour les élections européennes du 9 juin. Après Céline Imart, il s’agit de la seconde personnalité issue de la société civile à rejoindre la campagne de François-Xavier Bellamy, mais la liste complète ne devrait pas être révélée avant plusieurs semaines.
Retour sur le premier débat des européennes, qui a opposé huit candidats pour le Parlement européen jeudi 14 mars. Interrogés par Public Sénat, plusieurs politologues et spécialistes de communication politique décryptent ce que cet évenement dit du début de la campagne électorale.
Public Sénat organise le premier débat des européennes, ce jeudi 14 mars de 17 heures à 19 h 30, en partenariat avec le groupe Ebra. Huit candidats seront présents. Ils devront trouver le moyen de se distinguer « par une formule choc, un argument qui fera mouche », explique Gaspard Gantzer, l’ancien conseiller communication de François Hollande à l’Elysée.