Aucune date n’a encore été fixée pour ce débat qui se tiendra à la fois à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il sera également suivi d’un vote des deux chambres. Cette annonce intervient après des déclarations polémiques du président Emmanuel Macron sur l’hypothèse d’un envoi de soldats en Ukraine, ce dont se sont abstenus jusqu’à présent tous les pays qui soutiennent Kiev face à Moscou.
Réagissant aux propos d’Emmanuel Macron sur l’envoi éventuel de soldats en Ukraine, le président du Sénat, Gérard Larcher, rappelle que cette question devra être débattue par le Parlement, comme l’indique la Constitution.
Le président des Républicains s’est rendu au Salon de l’agriculture ce lundi. Au micro de Public Sénat, il s’interroge sur les annonces faites par l’exécutif pour calmer la grogne du monde rural, estimant que les mesures qui sont aujourd’hui dénoncées par les agriculteurs découlent directement de la politique conduite par Emmanuel Macron depuis 2017.
Temps fort de la vie politique, le Salon international de l’agriculture est aussi un terrain favorable aux accrochages, avec des élus et responsables politiques à portée d’engueulade. Le tout sous l’objectif des caméras. Dans un contexte de remobilisation du monde agricole, la 60e édition du « SIA » s’annonce sous haute tension. Retour sur les incidents et autres bousculades qui ont marqué ses allées ces dernières années.
INTERVIEW – Deux ans après le début du conflit en Ukraine, Vladimir Poutine, que l’on disait malade, fragilisé et diplomatiquement isolé, est en passe de remporter sa cinquième élection présidentielle. Comment expliquer la longévité du dirigeant russe malgré les revers militaires en Ukraine ? Françoise Daucé, directrice d’études à l’EHESS et directrice du Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre européen (CERCEC) répond aux questions de Public Sénat.
Petit-fils d’un militant communiste qui a combattu avec Missak Manouchian, le sénateur Pierre Ouzoulias estime que la panthéonisation de ce résistant fusillé par les Allemands scelle « la réconciliation » des Résistances communistes et gaullistes autour de « la vocation fortement universelle et universaliste de la France ».
Invité de Public Sénat, le maire de Reims Arnaud Robinet, s’agace de l’absence de liste et de programme du côté de la majorité, à moins de quatre mois des élections européennes. Il reproche à l’exécutif de se focaliser sur la lutte contre le Rassemblement national, au détriment du débat d’idées, ce qui « n'est plus audible pour nos concitoyens ».
Les agriculteurs n’entendent pas se satisfaire des annonces faites par le gouvernement au début du mois de février. Sur de nombreux dossiers, notamment les questions de rémunération, le soutien à la trésorerie et les mesures de simplification, ils réclament de nouvelles garanties. Tour d’horizon des points de blocage.
Emmanuel Macron refuse de placer le Rassemblement national dans « l’arc républicain », et contredit du même coup son Premier ministre. Depuis le début du quinquennat, l’exécutif joue de cette notion aux contours mal définis pour mettre à distance, tantôt l’extrême gauche, tantôt l’extrême droite. « Une tactique assez grossière » et peu efficace pour le politologue Pascal Perrineau.
Alors que le Conseil d’Etat enjoint l’Arcom de renforcer le contrôle des règles du pluralisme politique au sein de la chaîne CNews, la sénatrice LR de Paris, Marie-Claire Carrère-Gée, propose de consacrer dans la loi la liberté éditoriale des médias audiovisuels.
Les Écologistes ont dévoilé ce jeudi 15 février, lors d’une conférence de presse, leurs propositions pour l’agriculture. Alors que les syndicats mettent la pression sur le gouvernement après les annonces faites par Gabriel Attal pour répondre à la grogne du secteur, les écolos espèrent parvenir à peser sur la future loi d’orientation agricole.
Lors de l'hommage rendu à Robert Badinter, ce mercredi 14 février, Emmanuel Macron a évoqué une panthéonisation de l'ancien garde des Sceaux. Il a longuement salué son combat pour l’abolition de la peine de mort, et « une vie vouée à défendre la dignité de chacun et l’unité de la République ».