Les deux principaux syndicats agricoles ont adressé au gouvernement une liste de 120 demandes, parmi lesquelles une vingtaine de mesures considérées comme prioritaires. Ils s’attaquent notamment à la question des salaires, aux contraintes environnementales et réclament des mesures sociales et fiscales pour garantir l’avenir de la profession.
Trois lois, dites « Egalim I », « Egalim II » et « Egalim III », votées entre 2018 et 2023, protègent les exploitants agricoles des effets pervers du bras de fer commercial qui oppose chaque année la grande distribution et les industriels de l’agroalimentaire. Mais de l’aveu des parlementaires et du gouvernement, leur application est encore insuffisante.
Si l’hypothèse d’une censure complète de la loi immigration est peu probable, les sages du Conseil constitutionnel, qui rendront leur décision sur ce texte jeudi, pourraient être amenés à censurer une très large partie des apports de la droite.
Sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines, le collège-lycée privé Stanislas se voit désormais reprocher de favoriser ses élèves de terminale qui souhaitent poursuivre leurs études dans l’une des classes préparatoires de l’établissement. Cette situation relance le débat autour du manque de transparence des méthodes de sélection retenues, en marge de Parcoursup, par certains établissements d’enseignement supérieur.
En confirmant précocement sa volonté de concourir pour les prochaines municipales à Paris, la nouvelle ministre de la Culture, qui va quitter la présidence du groupe LR au Conseil de Paris mais pourrait continuer à y siéger, marque son territoire dans la capitale. Déboussolée par son entrée au gouvernement, la droite locale continue de s’interroger sur l’attitude à adopter. Au sein du camp présidentiel, la candidature de Rachida Dati vient aussi chiffonner plusieurs ambitions électorales.
Les Républicains ont acté, à l’occasion d’un Conseil stratégique mardi 16 janvier, la candidature de François-Xavier Bellamy pour les élections européennes de juin 2024. La composition de sa liste n’est pas encore connue. Le parti, déjà à la traîne dans les sondages, joue gros en accordant de nouveau sa confiance à l’eurodéputé, qui n’avait pas dépassé les 9% en 2019.
Les Républicains refusent d’accuser le coup après le ralliement de Rachida Dati à Emmanuel Macron. Pour beaucoup, le départ d’une figure emblématique du parti ne bouscule pas les équilibres politiques nationaux. Pourtant, elle pourrait contraindre la droite parisienne à se repositionner d’ici les prochaines municipales.
Emmanuel Macron a demandé lundi soir aux parlementaires de la majorité d’éviter de se diviser après les tensions soulevées par la loi immigration. Alors que le contexte de fracturation politique reste le même à l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat a indiqué chercher à agir sans nécessairement passer par le travail législatif.
Après un an et demi passé au ministère de la Culture, Rima Abdul-Malak a transmis le flambeau à Rachida Dati vendredi 12 janvier. À l’occasion de la passation des pouvoirs, elle a évoqué son parcours et tenu à assumer la « liberté » de parole qui a certainement pesé dans son éviction.
Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont choisi de miser sur un gouvernement resserré et largement droitisé, entre le maintien de plusieurs poids lourds issus des rangs Les Républicains, et l’arrivée de nouvelles figures, dont Rachida Dati. Au Sénat, les LR s’inquiètent de l’impact de ce « débauchage » sur un parti très affaibli. Les élus de gauche estiment que la droite « est de retour au pouvoir ».
L’arrivée de Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy (2007-2009), au très convoité ministère de la Culture est la principale surprise de ce remaniement. Les Républicains, menacés de disparitions après une longue série d’échecs électoraux, perdent du même coup l’une de leurs principales figures.
Le groupe communiste au Sénat s’apprête à déposer une proposition de loi, portée par Ian Brossat, pour rendre effective la réquisition de logements vides depuis un certain temps, une prérogative préfectorale qui n’est que très rarement mise en œuvre.