Le coup de gueule d’Olivier Faure à la tribune de l’Assemblée nationale mardi, pendant le débat sur la motion de censure déposée par la Nupes, a été vivement applaudi par les LFI, qui y voient un recentrage du PS vers la gauche. Mais plusieurs élus socialistes, au Sénat notamment, s’agacent du leadership des insoumis au sein de l’opposition et invoquent la nécessité pour le PS « de conserver son identité ».
Pour permettre aux Français de résister à une inflation qui pourrait avoisiner les 6 % en 2022, le gouvernement a dévoilé jeudi après-midi le détail de mesures promises de longue date. Nombre d’entre elles consistent en un renforcement ou une prolongation de dispositifs déjà existants. Avec plusieurs nouveautés, comme l’instauration d’une indemnité carburant et le déblocage d’une aide alimentaire d’urgence.
Spécialiste de communication politique, Ariane Ahmadi revient auprès de Public Sénat sur la prestation d’Élisabeth Borne devant l’Assemblée nationale. La Première ministre, qui a prononcé mercredi 6 juillet son discours de politique générale, était attendue au tournant : elle s’est montrée ferme et détendue, malgré le raffut des oppositions.
Le rattachement du portefeuille des Outre-mer au ministère de l’Intérieur a soulevé de vives critiques. Ce remaniement rompt avec une décennie de pratique gouvernementale, qui était celle d’un ministère de plein exercice, indépendant. Les élus ultramarins, de gauche notamment, évoquent une forme de punition face aux revers électoraux essuyés par Emmanuel Macron dans ces territoires.
Tout juste nommé, le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne tenait lundi après-midi sont premier Conseil des ministres. Cinq textes de loi ont été présentés, dont l’un sur la prolongation de certaines dispositions d’urgence face au covid-19. Il sera le premier projet de loi du nouveau quinquennat à être débattu au Parlement.
L’eurodéputé, président par intérim du Rassemblement national, estime que rien, en France, ne menace la loi Veil sur le droit à l’avortement. Au micro de Public Sénat, Jordan Bardella reproche à certains responsables politiques de laisser un événement qui s’est produit outre-Atlantique prendre le pas sur « l’urgence sociale et le pouvoir d’achat ».
En réponse à la pétition déposée par le président de la Fédération nationale de la chasse sur la plateforme en ligne du Sénat, et qui a récolté plus de 100 000 signatures en moins de cinq mois, la Chambre haute lance une mission d’information « flash » autour des avantages fiscaux pour les dons aux associations. Dans son texte, Willy Schraen réclame des mesures contre les associations à l’origine « d’actions d’entrave, de violence, d’intrusion et de dégradation au nom de la cause animale ».
Les sénateurs alertent sur la croissance trop rapide du nouveau modèle d’accès à l’apprentissage et à la formation professionnelle, dont le coût n’est plus couvert par le système actuel de financement. Dans un rapport publié mercredi 29 juin, la Chambre Haute propose de repenser en partie la gouvernance du dispositif et d’instaurer plus de flexibilité dans la gestion des fonds.
Bien que le non-consentement soit au cœur du crime de viol, la notion n’est pas explicitement mentionnée par le Code pénal. Pour les associations féministes, cette absence complexifie le travail de la justice. Dans une proposition de loi, la sénatrice Esther Benbassa propose d’y remédier.
Privé de majorité absolue, le président de la République va devoir rompre drastiquement avec sa méthode de gouvernement, fondée jusqu’à présent sur une certaine verticalité. Les consultations que sa Première ministre doit mener auprès des oppositions pourraient amorcer la mise en place d’une culture du compromis, plutôt étrangère à un régime présidentiel. Si les discussions aboutissent, elles peuvent aussi renforcer le rôle d’Élisabeth Borne dans les mois à venir.
Pouvoir d’achat, éducation, santé, réforme des retraites, droit à l’IVG… Au micro de Public Sénat, la députée de la majorité Maud Bregeon, porte-parole de Renaissance, évoque ces dossiers sur lesquels le camp présidentiel est susceptible de construire des majorités avec ses oppositions.
Plus de 120 élus, parmi la nouvelle Assemblée nationale, endossent déjà des fonctions ou occupent un mandat que la séparation des pouvoirs, ou la loi de 2014 sur le non-cumul, rend incompatible avec le rôle de député. Ils ont encore jusqu’au 19 juillet pour clarifier leur situation.