Le gouvernement souhaite intégrer à partir de mars 2024 une partie du Service national universel (SNU), toujours en cours d’expérimentation, au temps scolaire de certains lycéens de seconde. Au micro de Public Sénat, plusieurs sénateurs regrettent que son déploiement se fasse en l’absence de tout débat parlementaire, mais l’exécutif pourrait bien s’y résigner s’il veut rendre le dispositif obligatoire, comme annoncé initialement.
L’audition de Mohamed Sifaoui, l’un des responsables de l’association USEPPM, dans le cadre de la commission d’enquête sénatoriale sur le Fonds Marianne, a démarré sur les chapeaux de roues jeudi 15 juin. Sans vraiment y mettre les formes, l’essayiste a voulu répondre aux attaques de ses détracteurs : il a notamment dénoncé les propos tenus à son égard par le sénateur écologiste Daniel Breuiller.
La liste LR pour les sénatoriales, ébauchée par l’opposition de droite au Conseil de Paris et portée par la sénatrice sortante Catherine Dumas, soulève des critiques au sein du parti. Alors que les candidatures dissidentes menacent de se multiplier dans la capitale d’ici le scrutin de septembre, les regards se tournent vers la rue de Vaugirard où les arbitrages tardent à venir.
L’essayiste Mohamed Sifaoui et les secrétaires d’Etat Marlène Schiappa et Sonia Backès seront entendus les 13 et 14 juin par les sénateurs. Public Sénat fait le point sur les travaux de la commission d’enquête parlementaire.
Invité de la matinale de Public Sénat ce vendredi 9 juin, le député LFI Alexis Corbières a raillé les réactions précipitées à l’attaque d’Annecy par certains responsables politiques de droite. LR notamment, qui est en pleine offensive contre la politique migratoire du gouvernement depuis plusieurs semaines.
L’heure est à l’émotion au sein de la classe politique après l’attaque à l’arme blanche à Annecy qui a fait six blessés dont plusieurs enfants jeudi 8 juin. Sur les réseaux sociaux, certains responsables politiques à droite ont néanmoins utilisé le profil du suspect pour dénoncer la politique migratoire du gouvernement. Interrogés par Public Sénat, deux sénateurs de Haute-Savoie appellent à la retenue et condamnent les tentatives d’instrumentalisation.
Les députés débattent ce jeudi de la proposition de loi du groupe LIOT pour abroger la réforme des retraites, texte que la majorité présidentielle a réussi à vider de sa mesure phare avant l’examen en séance publique. Cette situation devrait conduire à des échanges nourris et houleux dans l’hémicycle, reconnaît Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale.
Invité ce mercredi 7 juin de la matinale de Public Sénat, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, annonce qu’il ne participera plus aux travaux parlementaires initiés par la présidente de l’Assemblée nationale, notamment sur la réforme des institutions, si celle-ci prononce, comme annoncée, l’irrecevabilité des amendements d’abrogation de la retraite à 64 ans.
En marge de la quatorzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, syndicalistes et élus de gauche saluent le rapport de force qu’a construit, au fil des mois, l’intersyndicale avec le gouvernement. Même si la page des retraites semble désormais sur le point de se tourner, ils espèrent parvenir à imposer à l’exécutif un agenda de discussions centré sur les revendications salariales et le pouvoir d’achat.
Yannick Jadot continue de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon sur la constitution d’une liste commune à la Nupes pour les élections européennes de 2024. Les verts entendent porter leurs propres couleurs dans un scrutin qui leur est traditionnellement favorable, sans remettre en cause pour autant la nécessité d’une union de la gauche en 2027.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’eurodéputé EELV Yannick Jadot estime qu’Emmanuel Macron « a usé de tous les contournements » pour faire adopter la réforme des retraites. En marge d’une 14e journée de mobilisation, il espère que la proposition de loi d’abrogation qui sera discutée jeudi à l’Assemblée pourra aller jusqu’au vote.
La proposition de loi du groupe LIOT, visant à abroger la réforme des retraites, sera débattue jeudi 8 mai dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Bien que ce texte ait été vidé de sa substance en commission, la majorité présidentielle se prépare à invoquer un motif d’inconstitutionnalité par empêcher l’opposition de rétablir, lors de la discussion, la version initiale.