Il y a 20 ans, jour pour jour, le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen accédait au second tour de l’élection présidentielle. Une première pour un candidat d’extrême droite. Passé la sidération devant une qualification que ni les sondeurs ni les politiques n’ont vu arriver, le front républicain l’emporte.
Le parti d’Éric Zemmour propose la mise en place d’une coalition pour les législatives, estimant possible la constitution d’une majorité à l’Assemblée nationale. Au Sénat, où LR s’en tient à faire barrage à l’extrême droite, cet appel laisse perplexe, même si un petit noyau d’élus, très à droite du parti, considère que la reconstruction doit passer par un rassemblement.
Trois ans après l’incendie qui a détruit une partie de Notre-Dame de Paris, le président de la République se rend sur le chantier de reconstruction. Public Sénat revient sur les dates clefs de la reconstruction de la cathédrale.
L’ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, propose au parti de « se dissoudre » pour refonder une nouvelle structure. Il demande également à l’actuel patron du PS, Olivier Faure, de démissionner. Pour les sénateurs socialistes interrogés par Public Sénat, il n’est pas judicieux de lancer ce débat avant la fin de la présidentielle et la bataille des législatives.
Marine Le Pen a présenté mercredi les grands axes de la politique internationale qu’elle souhaite mettre en œuvre si elle accède à l’Elysée. Elle a été longuement interrogée sur la place accordée à la Russie dans son projet diplomatique.
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale remet en question des chiffres cités par Marine Le Pen dans sa profession de foi pour le second tour, selon une information de France Inter. Installée en 2001, cette instance veille notamment à ce que le matériel de propagande électorale soit conforme à la loi.
En appelant à rallier le président sortant, Nicolas Sarkozy pourrait bien accélérer la décomposition politique de la droite, qui n’a pas voulu trancher entre l’opposition à Marine Le Pen et le ni ni. Interrogés par Public Sénat, de nombreux sénateurs estiment que l’ancien chef de l’Etat est allé « trop loin ».
Après la lourde défaite de Valérie Pécresse à la présidentielle, les élus LR doivent désormais se positionner par rapport à la ligne définie par le parti, qui leur laisse le champ libre en stipulant toutefois qu’« aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen ». Les choix des deux poids lourds de la majorité sénatoriale, Gérard Larcher et Bruno Retailleau, trahissent la diversité des points de vue au sein du groupe LR au Sénat.
À l’issue de leur brutale élimination de la présidentielle, Les Républicains ont adopté lundi une motion pour le second tour. « Aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen », indique ce texte, qui n’appelle toutefois pas à voter pour Emmanuel Macron.
L’échec de Valérie Pécresse (LR) au premier tour de la présidentielle, avec un score historiquement bas pour la droite, devrait obliger la droite à se réinventer pour continuer à exister face à l’extrême droite et à Emmanuel Macron.
Présenté en fin d’année comme l’un des grands favoris de cette présidentielle, Éric Zemmour finit à la quatrième place. L’ancien journaliste, essayiste d’extrême droite, a notamment été rattrapé par ses déclarations sur Vladimir Poutine et sa position sur les réfugiés.
Ecartelée entre deux lignes politiques, desservie par le contexte international et abandonnée par de grands ténors de droite, Valérie Pécresse a vu s’éroder au fil des mois la très forte dynamique dont elle avait bénéficié fin décembre, sans jamais parvenir à redresser la barre. Son élimination, dimanche 10 avril, avec un score historiquement bas, signe la troisième défaite successive de la droite à la présidentielle.