Pour le sénateur Jean-Yves Leconte, les frappes russes contre l’Ukraine visent désormais « à terroriser la population ». Interrogé par Public Sénat, cet élu des Français de l’étranger salue l’accueil des réfugiés ukrainiens par les Polonais et espère le même mouvement de solidarité à travers le reste de l’Europe.
Réagissant à la proposition d‘Emmanuel Macron de reculer l’âge de départ à la retraite, Ian Brossat, le porte-parole du candidat communiste Fabien Roussel estime qu’elle n’est pas compatible avec l’espérance de vie des ouvriers.
La Russie est accusée par Kiev et l’UE d’avoir perpétré des crimes de guerre en Ukraine, notamment après le bombardement d’un hôpital pour enfants dans le sud du pays. La Cour pénale internationale a déjà ouvert une enquête sur d’éventuelles exactions début mars. Progressivement mise en place à la fin du XIXe siècle, la notion de « crime de guerre » a été fixée par plusieurs traités internationaux après 1945.
Robert Ménard, qui a pu, par le passé, défrayer la chronique pour ses propos sur l’immigration, reconnaît sur Public Sénat avoir changé d’avis sur cette question. Il fustige notamment le discours « sans beaucoup de traces d’humanité » d’Éric Zemmour, qu’il souhaiterait pourtant voir rallier Marine Le Pen pour la présidentielle.
Dans un rapport présenté mercredi 8 mars, les sénateurs pointent du doigt la fragilité du modèle économique de la SNCF, incompatible selon eux pour garantir le redressement financier de l’entreprise, tout en assurant les investissements nécessaires à la modernisation du réseau.
Auprès de Public Sénat, deux responsables d’organisations caritatives, Oxfam France et Solidarités international, évoquent la situation humanitaire en Ukraine. Alors que la plupart des réfugiés continuent d’affluer vers l’ouest, l’absence de couloir humanitaire empêche de mesurer l’ampleur des besoins dans les zones de combats.
Kiev a refusé lundi la mise en place de couloirs humanitaires par la Russie, car les civils ukrainiens, ainsi évacués, auraient été envoyés en Biélorussie ou en Russie. Si l’instauration d’un couloir humanitaire pour évacuer des zones de guerre les populations qui n’interviennent pas directement dans un conflit est un principe fixé par la Convention de Genève, il est souvent difficilement respecté.
Invité de Public Sénat lundi matin, Stanislas Guerini, le délégué général de La République en marche, a laissé entendre qu’Emmanuel Macron pourrait faire campagne sans meeting. Le président-candidat devrait toutefois participer à des émissions télévisées.
Un rapport de L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques reproche au gouvernement de ne pas avoir transmis aux deux chambres son Plan national de gestion des matériaux et déchets radioactifs pour la période 2021-2025. De quoi freiner la mission de contrôle du Parlement, à l’heure où la relance de la filière nucléaire replace la question des déchets au premier plan.
Interrogé par Public Sénat, les sénateurs d’opposition à la majorité présidentielle reconnaissent que, sur la forme, Emmanuel Macron était obligé de jouer la carte de la sobriété pour son entrée en campagne au regard de la situation internationale. Ils regrettent toutefois l’absence de propositions concrètes. Soutien du chef de l’Etat, François Patriat estime que la campagne se jouera davantage sur le bilan que sur le programme.
L’exécutif planche sur « un plan de résilience » pour permettre aux secteurs concernés d’encaisser les conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Plusieurs outils permettent au gouvernement de jongler jusqu’à un certain point avec les dépenses sans passer par l’Assemblée nationale et le Sénat, qui viennent de suspendre la session parlementaire pour cause de campagne présidentielle.
Public Sénat s’est penché sur les programmes des principaux candidats à la présidentielle en matière d’autonomie financière, d’accompagnement, de scolarisation et d’insertion professionnelle des personnes porteuses d’un handicap.