Invité de Public Sénat, le numéro 2 des Républicains, Aurélien Pradié, a tenu à minimiser les accusations de fraudes qui pèsent sur le congrès organisé par le parti en décembre dernier, et qui a vu Valérie Pécresse décrocher l’investiture pour la présidentielle. Le député confirme l’intention de LR de porter plainte contre le journal Libération, à l’origine de ces révélations.
Au micro de Public Sénat, le député LR Aurélien Pradié, numéro 2 des Républicains, a réagi à l’invasion de la Russie par l’Ukraine jeudi. Il a également condamné la « fascination » et la proximité entretenue selon lui par certains responsables politiques français avec le pouvoir russe, et notamment Vladimir Poutine.
Sur Public Sénat, Patrick Kanner, le patron des socialistes au Sénat accuse l’exécutif de vouloir s’emparer de la question des parrainages pour assurer la qualification à l’élection présidentielle de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour, et ainsi renforcer les chances de réélection d’Emmanuel Macron.
Invité mercredi matin de Public Sénat, Patrick Kanner, le président du groupe socialiste au Sénat, s’est agacé de voir Emmanuel Macron retarder son entrée en campagne face à une situation internationale complexe. Pour cet élu, le chef de l’Etat veut d’abord éviter d’avoir « à rendre des comptes » avant le vote du 10 avril.
Public Sénat passe en revue les principales propositions des candidats déclarés à la présidentielle sur l’enseignement supérieur, la lutte contre la précarité étudiante et l’accès au monde du travail.
La nouvelle escalade dans la crise qui oppose la Russie à l’Ukraine devrait encore retarder l’annonce de candidature d’Emmanuel Macron. La secrétaire d’Etat Olivia Grégoire, invitée mardi de la matinale de Public Sénat, indique toutefois que les différentes composantes de la majorité travaillent déjà à l’entrée en campagne et à la mise en place d’un programme.
Américains et Européens espèrent qu’un sommet entre Joe Biden et Vladimir Poutine permettra d’entamer une désescalade en Ukraine. Mais le Kremlin se montre plutôt réservé sur la perspective d’une telle rencontre. Interrogé par Public Sénat, Christian Cambon, le président de la commission des affaires étrangères du Sénat, estime que le président russe ne reculera pas « sans avoir obtenu quelque chose. »
Auditionné mercredi 16 février par la commission des Affaires étrangères du Sénat, le ministre Jean-Yves Le Drian n’a pas caché sa perplexité devant la brusque désescalade militaire annoncée par Moscou en Ukraine. Selon le chef de la diplomatie française, les conditions d’une intervention russe en Ukraine sont toujours « réunies ».
Dans son rapport annuel, publié mercredi 16 février, la Cour des comptes s’attarde longuement sur la situation des Ehpad, dont le manque de moyens et de personnels est apparu au grand jour durant l’épidémie covid-19. Selon les sages de la rue Cambon, les sommes importantes débloquées pour faire face à la crise sanitaire ont servi de béquilles, mais n’ont pas permis d’engager les réformes structurelles nécessaires.
Dans une tribune publiée par Le Figaro, vingt sénateurs LR demandent une levée immédiate du passe vaccinal. « Ce n’est pas encore le moment », a réagi Valérie Pécresse. Faut-il y voir, deux mois après des débats houleux sur ce dispositif, un élément de rupture entre la candidate LR à la présidentielle et les sénateurs LR autour de la politique sanitaire ? La plupart des élus interrogés par Public Sénat invoquent un « libre arbitre » qui ne remet pas en cause le soutien à la présidente de la région Île-de-France.
Patrick Pelloux, le président de l’Association des médecins urgentistes de France, était auditionné lundi par le Sénat aux côtés de deux autres praticiens de la médecine d’urgence. Pour ces professionnels de santé, la baisse des consultations à domicile, le manque d’attractivité des postes de garde et d’astreinte, de même que le recours abusif à la téléconsultation, laissent craindre qu’« un virage ambulatoire » ne se fasse au détriment de la qualité des soins.
Valérie Pécresse s’est attirée une pluie de critiques après son discours de dimanche au Zénith de Paris, durant lequel elle a brièvement évoqué la théorie du « grand remplacement », traditionnellement utilisée par l’extrême droite. Jean-Yves Camus, politologue et spécialiste de l’extrême droite, explique à Public Sénat ce qui se cache derrière cette thèse xénophobe, progressivement apparue au tournant des XIXe et XXe siècle.