Au lendemain d’une réunion du comité stratégique des LR, les sénateurs de droite se sont penchés, mercredi, sur l’avenir du parti mais aussi le positionnement qui sera le leur durant le prochain quinquennat. Le nombre important d’élus dont ils disposent encore au sein de la Chambre Haute devrait leur permettre de rester une composante essentielle de l’opposition, et d’éviter d’être impactés par les défections qui menacent le reste du parti.
Alors que Twitter vient de tomber dans l’escarcelle du milliardaire américain Elon Musk, un accord politique conclu samedi entre les institutions européennes autour du projet de loi sur les services numériques devrait permettre, à terme, de mieux encadrer la gestion des contenus diffusés sur les réseaux sociaux, mais aussi d’imposer un cadre plus strict à l’utilisation des données personnelles.
Officiellement, le parti conduira la bataille des législatives sans rapprochement avec la majorité sortante. Mais plusieurs élus LR se disent prêts à collaborer avec le président réélu. Ces différentes prises de position sèment le trouble et rappellent que cinq ans après l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, la recomposition du paysage politique est loin d’être stabilisée.
Emmanuel Macron a tenu à s’adresser dimanche soir, lors de sa première prise de parole depuis sa réélection à la présidence de la République, aux électeurs de Marine Le Pen, jouant la carte du rassemblement et de l’apaisement. Il a promis de démarrer son prochain quinquennat « avec ambition et bienveillance ».
Éric Zemmour, le candidat Reconquête ! à la présidentielle, a exprimé ses regrets de voir Emmanuel Macron réélu pour cinq ans. Il appelle « le bloc national à s’unir » pour les élections législatives.
Emmanuel Macron a été réélu président de la République dimanche. Bien que minoritaire, le vote utile reste sensiblement élevé, puisque 42 % des électeurs du président sortant ont d’abord voté pour lui afin de faire barrage à la candidate d’extrême droite, Marine Le Pen.
Le programme européen Copernicus publie un nouveau rapport qui pointe l’accélération du réchauffement climatique en Europe, au terme d’une année 2021 marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes. Interrogé par Public Sénat, le climatologue Robert Vautard évoque les transformations que pourrait connaître l’Europe dans les prochaines années.
Invité de la matinale de Public Sénat, Marc Fesneau, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, reproche à Jean-Luc Mélenchon, qui appelle à la mobilisation de la gauche pour les législatives, de ne pas suffisamment se concentrer sur le front républicain contre Marine Le Pen.
Il y a 20 ans, jour pour jour, le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen accédait au second tour de l’élection présidentielle. Une première pour un candidat d’extrême droite. Passé la sidération devant une qualification que ni les sondeurs ni les politiques n’ont vu arriver, le front républicain l’emporte.
Le parti d’Éric Zemmour propose la mise en place d’une coalition pour les législatives, estimant possible la constitution d’une majorité à l’Assemblée nationale. Au Sénat, où LR s’en tient à faire barrage à l’extrême droite, cet appel laisse perplexe, même si un petit noyau d’élus, très à droite du parti, considère que la reconstruction doit passer par un rassemblement.
Trois ans après l’incendie qui a détruit une partie de Notre-Dame de Paris, le président de la République se rend sur le chantier de reconstruction. Public Sénat revient sur les dates clefs de la reconstruction de la cathédrale.
L’ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, propose au parti de « se dissoudre » pour refonder une nouvelle structure. Il demande également à l’actuel patron du PS, Olivier Faure, de démissionner. Pour les sénateurs socialistes interrogés par Public Sénat, il n’est pas judicieux de lancer ce débat avant la fin de la présidentielle et la bataille des législatives.