Marine Le Pen a présenté mercredi les grands axes de la politique internationale qu’elle souhaite mettre en œuvre si elle accède à l’Elysée. Elle a été longuement interrogée sur la place accordée à la Russie dans son projet diplomatique.
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale remet en question des chiffres cités par Marine Le Pen dans sa profession de foi pour le second tour, selon une information de France Inter. Installée en 2001, cette instance veille notamment à ce que le matériel de propagande électorale soit conforme à la loi.
En appelant à rallier le président sortant, Nicolas Sarkozy pourrait bien accélérer la décomposition politique de la droite, qui n’a pas voulu trancher entre l’opposition à Marine Le Pen et le ni ni. Interrogés par Public Sénat, de nombreux sénateurs estiment que l’ancien chef de l’Etat est allé « trop loin ».
Après la lourde défaite de Valérie Pécresse à la présidentielle, les élus LR doivent désormais se positionner par rapport à la ligne définie par le parti, qui leur laisse le champ libre en stipulant toutefois qu’« aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen ». Les choix des deux poids lourds de la majorité sénatoriale, Gérard Larcher et Bruno Retailleau, trahissent la diversité des points de vue au sein du groupe LR au Sénat.
À l’issue de leur brutale élimination de la présidentielle, Les Républicains ont adopté lundi une motion pour le second tour. « Aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen », indique ce texte, qui n’appelle toutefois pas à voter pour Emmanuel Macron.
L’échec de Valérie Pécresse (LR) au premier tour de la présidentielle, avec un score historiquement bas pour la droite, devrait obliger la droite à se réinventer pour continuer à exister face à l’extrême droite et à Emmanuel Macron.
Présenté en fin d’année comme l’un des grands favoris de cette présidentielle, Éric Zemmour finit à la quatrième place. L’ancien journaliste, essayiste d’extrême droite, a notamment été rattrapé par ses déclarations sur Vladimir Poutine et sa position sur les réfugiés.
Ecartelée entre deux lignes politiques, desservie par le contexte international et abandonnée par de grands ténors de droite, Valérie Pécresse a vu s’éroder au fil des mois la très forte dynamique dont elle avait bénéficié fin décembre, sans jamais parvenir à redresser la barre. Son élimination, dimanche 10 avril, avec un score historiquement bas, signe la troisième défaite successive de la droite à la présidentielle.
Les électeurs feront-ils mentir, dimanche 10 avril, les enquêtes d’opinion ? Il n’est pas rare que les résultats du premier tour déjouent les pronostics, avec des qualifications - ou des éliminations — qui se jouent parfois à quelques centaines de milliers de voix. Retour sur trois cas d’école : les présidentielles de 1995, 2002 et 2017.
Le député Jean Lassalle, candidat à l’élection présidentielle, était l’invité de notre matinale jeudi 7 avril. Pour lui, le recours aux cabinets de conseil, un sujet qui agite la campagne d’Emmanuel Macron, supplée à une perte de compétences au sein de l’appareil d’Etat. Une situation qu’il regrette.
Le dernier volet de l’enquête Ipsos-Sopra Steria réalisée avec le Cevipof et la Fondation Jean Jaurès pour le journal Le Monde trahit les atermoiements des électeurs à moins d’une semaine du vote. Des hésitations à mettre sur le compte d’une campagne électorale démarrée très tardivement, mais aussi sur les mutations que le système médiatique a imposées à la vie politique, selon Martial Foucault, le directeur du Cevipof.
Plusieurs candidats demandent des comptes sur les conditions de la mort de Jeremy Cohen, le 16 février à Bobigny, et l’éventualité d’une agression à caractère antisémite. Public Sénat revient sur ces événements d’actualité, faits divers, prise d’otage ou attentats, qui ont bousculé les dernières élections présidentielles.