L’intervention télévisée d’Emmanuel Macron, mercredi soir sur TF1 et LCI, agace fortement les oppositions, qui appellent le président à officialiser sa candidature. En cause : une forte présence médiatique ces dernières semaines, qui nuirait aux candidats déclarés à la présidentielle.
C’est avec une avalanche de chiffres qu’Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, s’est défendu lundi, lors d’une conférence de presse, des attaques sur la sous-dotation de la justice en France. À deux jours d’une manifestation des magistrats devant Bercy, le ministre reconnaît toutefois que le mal-être qui s’est installé dans la profession ne peut se résumer à des données chiffrées.
À rebours de la position qu’elle a défendue jusqu’à présent, la candidate PS Anne Hidalgo, encalminée dans les enquêtes d’opinion, appelle à l’organisation d’une primaire entre les candidats de gauche. Au micro de Public Sénat, son porte-parole Stéphane Troussel salue un « acte de responsabilité » face au morcellement de la gauche.
Invité mardi de la matinale de Public Sénat, le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner, a estimé que la dégradation de la situation sanitaire allait contraindre le gouvernement à se poser la question d’une obligation vaccinale pour tous au cours de l’hiver. Portée par les socialistes, une proposition de loi en ce sens a déjà été retoquée par le Sénat en octobre.
Pour le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, invité lundi de la matinale de Public Sénat, le score réalisé par Éric Ciotti samedi, au second tour du congrès LR pour la présidentielle, marque le poids non négligeable d’une ligne dure au sein des Républicains. Il estime toutefois essentiel de maintenir un cordon sanitaire avec l’extrême droite.
L’heure est au rassemblement chez les Républicains, après la très large victoire de Valérie Pécresse samedi, qui portera les couleurs du parti pour 2022. Un double défi se pose désormais pour la candidate d’un parti étouffé entre l’extrême droite et le macronisme : parvenir à faire la paix avec la famille centriste, et éviter une fuite des militants déçus vers Éric Zemmour.
Fin du suspense ce samedi 4 décembre. Valérie Pécresse a remporté le second tour du congrès LR (61%) face à Éric Ciotti (39,05%). La présidente de la région Île-de-France sera la candidate désignée par le parti pour l’élection présidentielle.
Le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, est arrivé en tête du premier tour du Congrès LR pour l’investiture à la présidentielle, talonné par la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. La multiplication des ralliements en faveur de cette dernière laisse croire que l’ordre d’arrivée pourrait s’inverser au second tour.
Auditionnée par le Sénat, Christelle Ratignier-Carbonneil, la directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, a brossé un panorama des principaux effets secondaires signalés en France depuis le début de la campagne de vaccination.
Public Sénat passe en revue le profil et les propositions phares des cinq postulants à l’investiture LR. Le nom du candidat officiellement investi par le parti sera révélé samedi 4 décembre, au terme d’un vote des adhérents.
La France devrait apprendre dans les prochaines heures si le variant Omicron est présent ou non sur son territoire. Une hypothèse plus que probable, alors que ce variant circule déjà dans nombre de pays européens. Un décalage qui pose la question de l’importance accordée au séquençage parmi les dispositifs de lutte contre l’épidémie de covid-19.
Auprès de Public Sénat, le politologue Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et enseignant à Science Po, décrypte à cinq mois de la présidentielle les relations entre Emmanuel Macron et l’électorat catholique, qui avait majoritairement voté pour François Fillon en 2017.