Entre anecdotes, coups tordus, propositions loufoques ou répliques culte, à l’approche de la présidentielle, Public Sénat vous propose une plongée dans les coulisses de la course à l’Elysée sous la Vᵉ République. Dans cet épisode, focus sur les socialistes, chez qui l’unité en temps de campagne présidentielle semble bien souvent tenir de la gageure.
Entre anecdotes, coups tordus, propositions loufoques ou répliques culte, à l’approche de la présidentielle, Public Sénat vous propose une plongée dans les coulisses de la course à l’Elysée sous la Vᵉ République. Dans ce premier épisode, retour sur trois campagnes durant lesquelles des personnalités issues des rangs de la droite, binômes de circonstance ou véritables alliés, ont fini par s’affronter pour tenter de décrocher l’investiture suprême.
Alors que Christiane Taubira a donné rendez-vous à ses sympathisants mi-janvier, pour une éventuelle candidature à la présidentielle, Anne Hidalgo propose un débat télévisé aux candidats de gauche, en vue d’une hypothétique primaire.
Au lendemain de la diffusion, sur TF1 et LCI, d’un entretien de plus de deux heures d’Emmanuel Macron, les élus de droite et de gauche au Sénat dénoncent un exercice autocentré, léché sur la forme mais manquant de fond. Les soutiens du président défendent la nécessité de « solder » le bilan du quinquennat avant la présidentielle.
Spécialiste de la communication politique, Philippe Moreau Chevrolet analyse pour Public Sénat l’entretien qu’Emmanuel Macron a accordé mercredi soir à TF1 et LCI. « Ronde et rassurante », la séquence lui apparaît, à cinq mois de l’élection présidentielle, plus proche du « clip publicitaire » que de l’interview politique.
Mercredi, devant les membres de la commission sénatoriale des lois, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dressé un panorama détaillé de la situation migratoire le long des côtes des Hauts-de-France. Le nombre de traversées de la Manche en partance de cette zone a bondi ces 24 derniers mois, malgré une forte baisse du nombre d’immigrés clandestins.
L’intervention télévisée d’Emmanuel Macron, mercredi soir sur TF1 et LCI, agace fortement les oppositions, qui appellent le président à officialiser sa candidature. En cause : une forte présence médiatique ces dernières semaines, qui nuirait aux candidats déclarés à la présidentielle.
C’est avec une avalanche de chiffres qu’Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, s’est défendu lundi, lors d’une conférence de presse, des attaques sur la sous-dotation de la justice en France. À deux jours d’une manifestation des magistrats devant Bercy, le ministre reconnaît toutefois que le mal-être qui s’est installé dans la profession ne peut se résumer à des données chiffrées.
À rebours de la position qu’elle a défendue jusqu’à présent, la candidate PS Anne Hidalgo, encalminée dans les enquêtes d’opinion, appelle à l’organisation d’une primaire entre les candidats de gauche. Au micro de Public Sénat, son porte-parole Stéphane Troussel salue un « acte de responsabilité » face au morcellement de la gauche.
Invité mardi de la matinale de Public Sénat, le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner, a estimé que la dégradation de la situation sanitaire allait contraindre le gouvernement à se poser la question d’une obligation vaccinale pour tous au cours de l’hiver. Portée par les socialistes, une proposition de loi en ce sens a déjà été retoquée par le Sénat en octobre.
Pour le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, invité lundi de la matinale de Public Sénat, le score réalisé par Éric Ciotti samedi, au second tour du congrès LR pour la présidentielle, marque le poids non négligeable d’une ligne dure au sein des Républicains. Il estime toutefois essentiel de maintenir un cordon sanitaire avec l’extrême droite.
L’heure est au rassemblement chez les Républicains, après la très large victoire de Valérie Pécresse samedi, qui portera les couleurs du parti pour 2022. Un double défi se pose désormais pour la candidate d’un parti étouffé entre l’extrême droite et le macronisme : parvenir à faire la paix avec la famille centriste, et éviter une fuite des militants déçus vers Éric Zemmour.