Rose-Amélie Bécel

Rose-Amélie Bécel (452)

Nucléaire : EDF optimiste sur la capacité des réacteurs français à fonctionner au-delà de 60 ans
4min

Politique

Elections européennes : « Les macronistes sont disqualifiés pour être la meilleure arme anti-Rassemblement national », assure Manuel Bompard

Invité de la matinale de Public Sénat ce 11 janvier, le coordinateur et député de La France insoumise Manuel Bompard persiste à plaider en faveur d’une liste commune de la gauche aux élections européennes. Pour le moment, les différents partis qui composent la Nupes partent en ordre dispersé pour ce scrutin qui se tiendra le 9 juin prochain. Les verts ont déjà nommé Marie Toussaint comme tête de liste, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann est plébiscité pour mener la candidature socialiste, tandis que le Parti communiste a présenté les premières figures de sa liste ce 10 janvier en conférence de presse. « Une liste commune de la Nupes devrait être une priorité, car c’est ce qui permettrait d’avoir une alternative crédible », juge de son côté Manuel Bompard. Interrogée par Le Figaro ce mercredi, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est dit favorable à une liste d’union entre socialistes et écologistes. Une initiative évidemment balayée par l’insoumis : « Si vous voulez être en capacité de gagner, je ne crois pas que se rassembler sans la principale composante de la gauche soit un chemin qui nous mène vers la victoire. » Un vote de confiance pour déterminer « qui est dans la majorité et qui est dans l’opposition » Dès la nomination du nouveau Premier ministre, la cheffe de file des députés insoumis Mathilde Panot a menacé le prochain gouvernement d’une motion de censure, si Gabriel Attal ne se soumettait pas à un vote de confiance à l’Assemblée nationale. « Comme dans toute démocratie normale, M. Attal devrait dire quelle est sa feuille de route, venir devant l’Assemblée nationale pour prononcer un discours de politique générale et demander un vote de confiance », appuie Manuel Bompard. Traditionnellement présenté comme un signe d’ouverture vers les parlementaires, le vote de confiance n’est pas obligatoire et serait un pari risqué pour le gouvernement, qui ne dispose pas de la majorité absolue. En juillet 2022, Elisabeth Borne ne s’y était d’ailleurs pas risquée. Mais pour Manuel Bompard, un tel vote aurait la vertu de déterminer « qui est dans la majorité et qui est dans l’opposition ». Une manière aussi peut être de pousser Les Républicains à choisir leur camp, alors qu’ils sont nombreux à saluer le bilan de Gabriel Attal au ministère de l’Education nationale. De son côté, lors de son discours de passation, Gabriel Attal a promis qu’il serait à l’écoute des partis d’opposition. Le Premier ministre a d’ores et déjà prévu de recevoir les organisations syndicales et patronales ce jeudi, suivi des parlementaires de la majorité vendredi. Pour le coordinateur de La France insoumise, dont le parti n’a pas encore été officiellement invité à une discussion, une telle rencontre n’est acceptable que si le nouveau Premier ministre accepte en parallèle de se soumettre à un vote de confiance. « S’il a l’intention d’écouter les groupes parlementaires d’opposition, c’est pour chercher à obtenir un vote de confiance positif, sinon c’est cosmétique », défend Manuel Bompard. « Les gens ne meurent pas à cause du froid, ils meurent à cause de l’inaction gouvernementale » Autre sujet abordé sur le plateau de Public Sénat : la vague de froid qui frappe la France depuis le début de la semaine, qui a déjà causé la mort de deux sans abris. Le 8 janvier, le ministre délégué au Logement Patrice Vergriete a annoncé débloquer 120 millions d’euros supplémentaires pour l’hébergement d’urgence. Un budget « pas à la hauteur de la situation », selon Manuel Bompard. Le député insoumis réclame de son côté la réquisition de logements vacants : « Pour une personne qui dort dans la rue, il y a dix logements qui sont vides ». « Les gens ne meurent pas à cause du froid, ils meurent à cause de l’inaction gouvernementale », dénonce-t-il. Ce 11 janvier, le sénateur communiste Ian Brossat a d’ailleurs annoncé vouloir déposer une proposition de loi pour faciliter les réquisitions de ces logements vacants, en confiant cette compétence aux maires.

Le

Questions to the Government, National Assembly, Paris, France – 12 Dec 2023
4min

Politique

Gabriel Attal face à la loi immigration, « il va entrer immédiatement dans le dur »

Absent du débat sur la loi immigration qui a divisé le camp présidentiel, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal va désormais devoir porter ce projet de loi extrêmement clivant. Un chantier qui va « l’obliger à sortir de l’indistinction » politique, selon Floran Vadillo, président du think tank L’Hétairie et enseignant à Sciences Po.

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Niger Coup France
4min

International

Les derniers soldats français ont quitté le Niger, marquant la fin de plus de dix ans de présence française au Sahel

Ce 22 décembre, les troupes françaises ont définitivement quitté le Niger. Fait rarissime, Paris a également décidé de fermer son ambassade à Niamey. Après l’arrêt de l’opération Barkhane au Mali et l’évacuation des forces spéciales basées au Burkina Faso, cette nouvelle séquence acte le désengagement militaire de la France au Sahel.

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Nucléaire : EDF optimiste sur la capacité des réacteurs français à fonctionner au-delà de 60 ans
3min

Politique

Recours au Conseil constitutionnel contre la loi immigration : « Quand une loi est scélérate, il faut la combattre »

Yan Chantrel, sénateur des Français établis hors de France, était ce 22 décembre l’invité de Parlement Hebdo. Il a été longuement interrogé sur la loi immigration, définitivement adoptée au Parlement ce 20 décembre. Fermement opposé au texte très dur issu des discussions de la commission mixte paritaire, il annonce qu’un recours devant le Conseil constitutionnel sera déposé avec les parlementaires de gauche. Selon Yan Chantrel, un certain nombre de mesures de la loi portée par Gérald Darmanin seraient contraires à la Constitution : « Il y a la restriction du droit du sol qui est un cavalier législatif, la différenciation pour l’accès aux aides sociales qui est une rupture d’égalité devant la loi, la caution pour les étudiants étrangers… ». « Le président ne devrait pas promulguer une loi qui n’est pas constitutionnelle » Autant de points de discorde qui poussent le sénateur à demander à Emmanuel Macron de ne pas promulguer ce texte : « Le président de la République ne devrait pas promulguer une loi qui n’est pas constitutionnelle, alors qu’il est le garant du respect de la Constitution ». Parmi les mesures jugées non constitutionnelles par le sénateur, on retrouve notamment la déchéance de nationalité pour les Français binationaux condamnés pour meurtre d’un policier. Une dangereuse rupture de l’égalité devant le droit, selon Yan Chantrel : « À partir du moment où vous différenciez deux types de ressortissants dans le droit français, vous faites une distinction au sein même de la communauté nationale ». Si cette mesure entrait dans la loi, elle risquerait ainsi d’ouvrir « une brèche », « cela pourra être utilisé plus tard pour des délits de droit commun, il est là le danger », alerte le sénateur. « La désobéissance civile fait aussi partie de l’Etat de droit » Sans attendre l’avis des Sages sur la loi immigration, 32 départements dirigés par la gauche ont annoncé leur refus d’appliquer les nouvelles conditions de versement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). La Seine-Saint-Denis, la ville de Paris, ou encore le Lot, indiquent qu’ils continueront à verser cette allocation destinée aux personnes en perte d’autonomie de 60 ans et plus, alors que la loi immigration fixe désormais à un délai de carence pour les étrangers en situation régulière. « C’est tout à l’honneur de certains élus de dire non », salue Yan Chantrel, « quand une loi est scélérate il faut la combattre, la désobéissance civile fait aussi partie de l’Etat de droit ». Dans l’attente d’une décision du Conseil constitutionnel, qui pourrait censurer le conditionnement du versement des aides sociales, le président de l’association des départements de France a au contraire rappelé les présidents de département à l’ordre, affirmant que la loi immigration devra être « appliquée dans un strict respect des institutions républicaines ».

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Nucléaire : EDF optimiste sur la capacité des réacteurs français à fonctionner au-delà de 60 ans
1min

Politique

Agnès Firmin-Le Bodo visée par une enquête : « Le président de la République devra en prendre acte et lui retirer ses responsabilités », tranche le sénateur Yan Chantrel

Invité de Parlement Hebdo ce 22 décembre, le sénateur socialiste Yan Chantrel est revenu sur l’affaire qui touche Agnès Firmin-Le Bodo. Médiapart a révélé que la nouvelle ministre de la Santé était visée par une enquête judiciaire, ouverte cet été, pour avoir reçu des cadeaux de laboratoire pharmaceutique sans les déclarer.

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SAINT-AIGNAN-DE-GRANDLIEU : Nantes-Atlantique airport.
4min

Territoires

Manque de transparence, recours aux cabinets de conseil : un rapport sénatorial épingle la gestion du réaménagement de l’aéroport de Nantes

Le 20 décembre, la commission de l’aménagement du territoire a voté à l’unanimité le rapport du sénateur LR Didier Mandelli au sujet de la modernisation de l’aéroport de Nantes. Il appelle à « sortir du pilotage à vue » opéré par le gouvernement sur cette question, depuis l’abandon du projet de construction d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

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