Le Nouveau Front Populaire obtiendrait entre 172 et 192 sièges, selon une projection Ipsos Talan pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI et LCP Assemblée Nationale. Les députés du camp présidentiel sont entre 150 et 170 sièges. Contre toute attente, le RN et ses alliés termineraient entre 132 et 152 sièges.
Les résultats de ce second tour sont marqués par le score surprise du Nouveau Front populaire, qui arrive en tête avec entre 172 et 192 sièges. En seconde place, Ensemble obtiendrait 150 à 170 sièges. En troisième place, le Rassemblement national est loin de la majorité absolue avec 132 à 152 sièges. Public Sénat vous fait vivre en direct une soirée électorale qui s’annonce historique.
Un indépendantiste élu dimanche en Nouvelle-Calédonie, la gauche qui a raflé la mise dès samedi en Guyane, Martinique et Guadeloupe, où les ambitions du RN ont été contrecarrées : ce qu'il faut savoir du second tour des élections législatives outre-mer.
À midi, 26,63 % des électeurs se sont rendus aux urnes pour le second tour des élections législatives. Un chiffre en hausse par rapport au premier tour, où les Français étaient 25,9 % à avoir voté à cette heure.
Zoom sur la troisième circonscription du Val-de-Marne, où le scrutin est particulièrement tendu. S’y affrontent des personnalités médiatiques, comme le député sortant Louis Boyard et le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor. Le RN est également présent au second tour, dans le contexte d’une percée de l’extrême droite dans le 94, où elle se maintient dans quatre circonscriptions.
En cette fin de campagne électorale, 51 agressions ont été recensées à l’encontre de plusieurs candidats, à commencer par la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, dont l’équipe a été violemment prise à partie à Meudon, ce mercredi 3 juillet. Les actes de violence physique et verbale se multiplient. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que ces 51 agressions contre des candidats, suppléants ou militants, ont donné lieu à une trentaine d’interpellations. Un climat délétère dont chaque camp politique s’alarme et tente d’imputer la responsabilité aux « extrêmes ».
Zoom sur la deuxième circonscription d’Eure-et-Loir, où un duel oppose le sortant Olivier Marleix, jusqu’alors président du groupe LR à l’Assemblée nationale et un candidat RN presque inconnu sur le territoire. L’ex-chef de file des députés LR est arrivé 13 points derrière le candidat RN, mais peut compter maintenant sur le retrait de la candidate socialiste. Un désistement qui semble embarrasser Olivier Marleix.
A quelques jours du second tour des élections législatives, le dernier sondage réalisé par l’institut Harris-Interactive et Toluna pour M6, Challenges et RTL, réalisé après les premiers désistements, fait une projection comprise entre 190 et 220 députés pour le RN et ses alliés. Moins que la majorité relative sortante. Ensemble pour la République est crédité de 110 à 135 sièges, 159 à 183 sièges pour le Nouveau Front Populaire.
Face à la possibilité d’une majorité absolue pour le RN après les élections législatives, l’hypothèse d’une grande coalition allant de la gauche aux Républicains fait son chemin. Comment trouver une majorité dans ces circonstances ? Pour le sénateur communiste Ian Brossat, mieux vaut « un peu d’incertitude » à l’Assemblée que « le chaos » avec une majorité RN.
Dans un tweet, le président du Sénat annonce avoir accepté l’ « invitation » d’Emmanuel Macron à l’Élysée cet après-midi. Il précise s’y rendre pour évoquer « les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l’avenir ».
Alexis Corbière et Danielle Simonnet, et Raquel Garrido, députés sortants de La France insoumise non investis par leur formation politique ont étrillé leur ancien leader, Jean-Luc Mélenchon lors d’une conférence de presse.