Ancien président socialiste de l’Assemblée nationale, mais aussi sénateur pendant 10 ans, Louis Mermaz est décédé cet été. À l’occasion des questions d’actualité au gouvernement, le Sénat lui rend hommage en présence de sa femme et de sa fille. Gérard Larcher a salué sa « passion » et son « opiniâtreté » lors des débats.
La commission des finances du Sénat auditionne à partir de 11h30 le ministre de l’Économie, Antoine Armand, et le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, sur le budget 2025, déposé la veille. Un moment très attendu.
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet a indiqué avoir « bon espoir » de voir la réunion de jeudi entre le préfet, les élus locaux et les acteurs économiques aboutir.
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le sénateur LR, Roger Karoutchi a une nouvelle fois fait part de sa vive opposition à l’appel du chef de l’Etat visant à cesser les livraisons d’armes utilisées par Israël à Gaza.
Alors que la dette plombe l’économie de nombreux États européens, dont la France, les 27 doivent faire face à un immense défi de compétitivité et de croissance. 800 milliards d’euros d’investissement seraient nécessaires chaque année, selon le rapport rendu par Mario Draghi. Une équation impossible à résoudre ? Décryptage dans Ici l'Europe avec trois députés européens.
C’est une annonce formulée par la nouvelle ministre chargée des Relations avec le Parlement Nathalie Delattre, au micro de Public Sénat. Ce 23 octobre, le Sénat examinera deux propositions de loi, pour reporter les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, mais aussi pour pérenniser le financement de l’audiovisuel public.
Depuis un forum à Berlin, Emmanuel Macron a estimé mercredi qu’une « taxation exceptionnelle sur les sociétés », telle qu’annoncée par le gouvernement de Michel Barnier, était « bien comprise par les grandes entreprises » mais qu’elle devait être « limitée ». La veille, Michel Barnier avait annoncé aux députés, lors de son discours de politique générale, qu’une participation serait demandée aux « grandes entreprises qui réalisent des profits importants » et aux « Français les plus fortunés », au nom de la « justice fiscale ». Cette taxation exceptionnelle a été confirmée par le Premier ministre au Sénat, ce mercredi. A la sortie du discours de politique générale, le président du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard reste prudent. « On verra le montant et l’orientation de cette mesure. Mais une taxation sur les superprofits, c’est quelque chose qu’on a portée et qu’on continue à porter. Que de temps perdu pour se rendre compte qu’on avait besoin d’un peu de justice fiscale », a-t-il regretté sur le plateau de Public Sénat. A ses côtés, la présidente du groupe communiste, Cécile Cukierman s’interroge sur le rôle joué par Emmanuel Macron en cette période inédite. « Ce qui est étonnant, c’est que le Président donne son avis sur un débat qui doit se dérouler entre le gouvernement et le Parlement. Ce serait bien qu’il ne commente pas chaque mesures qui n’ont pas été encore votées d’ailleurs et qui laisse le Parlement faire son travail ».
Après les députés mardi, Michel Barnier s’adressait aujourd’hui aux sénateurs. Le Premier ministre a pris la parole au Sénat à 15 heures pour prononcer son discours de politique générale avec un accent particulier mis sur les collectivités locales.
Après deux jours de polémique, Michel Barnier a rappelé mardi devant l’Assemblée nationale la nécessité du « respect de l’État de droit ». Une forme de recadrage de son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui avait déclaré ce week-end que ce principe n’était « pas intangible, ni sacré ».
Le projet de loi constitutionnelle, voté au Parlement en mai dernier, ne sera pas soumis au Congrès, a annoncé Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale. Le Premier ministre lance également une mission de concertation sur l’archipel, conduite par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher.
D’abord envisagé pour ce lundi, l’envoi du projet de budget du gouvernement Barnier au Haut conseil des finances publiques a finalement été décalé. Une transmission ce mardi ou ce mercredi serait « toujours dans les temps » pour permettre l’examen du texte au Parlement dans les délais prévus par la Constitution, précise la Cour des comptes.
Pour faire face à la situation des finances publiques et au déficit abyssal, le gouvernement Barnier travaillerait à des pistes d’augmentations d’impôts, ciblées sur certains publics, avant son discours de politique générale ce mardi à l’Assemblée nationale.