La loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dite « loi handicap » adoptée en 2005 a constitué une avancée législative très importante pour l’inclusion des personnes handicapées. Près de 20 ans après, retour sur les avancées de la loi et les freins qui subsistent sur l’accessibilité.
Cette semaine, Caroline de Camaret reçoit Jean-Claude Juncker, l’ancien président de la Commission europénne de 2014 à 2019. Alors que l'Allemagne ferme ses frontières pour six mois, Jean-Claude Juncker réagit sur le plateau d’Ici l’Europe.
La nouvelle formule de l’émission Parlement Hebdo sur les chaînes parlementaires oppose cette année deux élus, un sénateur et un député. Pour le Premier numéro de la saison, l’écologiste Sandrine Rousseau débattait avec le LR, Alain Joyandet, notamment sur le budget.
« Le Rassemblement national n’est pas dans l’arc républicain. Je l’ai toujours dit. Et d’ailleurs on a fait campagne dessus. On a fait le barrage républicain qui a permis que l’extrême droite ne dirige pas notre pays, aujourd’hui ». Sur Public Sénat, dans la matinale Bonjour chez vous, le sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, Xavier Iacovelli a emboîté le pas du nouveau ministre de l’Economie, Antoine Armand. A la différence notable que Xavier Iacovelli n’est pas lui membre du gouvernement et qu’il n’aura probablement pas droit à un recadrage de la part de Michel Barnier. C’était l’un des enseignements majeurs de la semaine. Quelle attitude allait adopter le nouveau gouvernement Barnier, vis-à-vis du RN ? le ministre macroniste de l’Economie, Antoine Armand a d’abord déclaré sur France Inter qu’il était ouvert à collaborer avec tous les partis « dans l’arc républicain » dont il a exclu le RN. Réaction outrée de la cheffe des députés du parti arrivé en tête du premier tour des législatives, Marine Le Pen, qui en a appelé publiquement à Michel Barnier. Ce dernier a appelé Marine Le Pen pour « rectifier la position » de son ministre et s’excuser. Conscient que le sort de son gouvernement est en partie entre les mains du parti lepéniste, le Premier ministre a aussi appelé son ministre « pour lui rappeler les règles », « à savoir le respect des électeurs » et « des responsables politiques représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat », selon son entourage. Et Antoine Armand a été contraint de rectifier le tir en promettant de recevoir « prochainement » tous les partis représentés au Parlement, dont le RN. Pour Xavier Iacovelli, « qu’Antoine Armand tienne cette position-là en tant que député c’est une chose, en tant que ministre, je pense qu’il doit revoir l’ensemble des groupes politiques. Le Rassemblement national, même si on estime qu’il ne fait pas partie de l’arc républicain, représente un certain nombre de Français […] Les recevoir, ce n’est pas faire des compromis, c’est respecter les électeurs qui leur ont fait confiance », a-t-il argué avant d’ajouter ; « Maintenant le coup de téléphone (de Michel Barnier) pour s’excuser auprès de Marine Le Pen, je ne suis pas sûr que c’était nécessaire ». Xavier Iacovelli est également revenu sur les conditions du meurtre de l’étudiante Philippine par un Marocain sous OQTF (obligation de quitter le territoire français). Il estime que la France « à tous les outils législatifs » pour éloigner les étrangers présentant un danger pour l’ordre public. « Il faut juste appliquer les lois que nous avons ». « Le RN ? est dans la surenchère, on a l’habitude. Mais on attendait des LR qu’ils soient un peu plus raisonnables. Je ne vois pas pourquoi ils font de la surenchère », a-t-il estimé en référence à la proposition de loi « pour allonger nettement la durée de rétention des étrangers clandestins dangereux », déposé par les députés LR.
Approché pour faire parti du gouvernement de Michel Barnier, le maire de Cannes a préféré conserver sa « liberté d’action » à la tête de l’Association des maires de France. Il continue de fustiger « l’hypocrisie » de l’exécutif, qui pointe du doigt les collectivités comme en partie responsables du déficit.
Michel Barnier était présent au Sénat lors de la conférence des présidents, l’occasion pour le Premier ministre de montrer « le respect que le gouvernement doit au Parlement ». Avec neuf sénateurs nommés au sein du gouvernement et une Assemblée divisée, le Premier ministre compte plus que jamais s’appuyer sur la chambre haute.
Au micro de France Inter ce 25 septembre, le président du Sénat a indiqué que sa rencontre avec Joël Guerriau avait pour but de lui rappeler « la nécessité de se démettre de ses fonctions ». Le sénateur est soupçonné d’avoir drogué une députée, afin de l’agresser sexuellement.
Dans une lettre adressée à Gérard Larcher, les sénateurs écologistes demandent la saisine du comité déontologique de la chambre haute, face au possible retour de Joël Guerriau. Le sénateur est mis en examen depuis novembre dernier, soupçonné d’avoir drogué une députée afin de l’agresser sexuellement.
Une majorité de Français estiment que c’est le président de la République qui gouvernera effectivement la France (61 %), contre seulement 38 % pour Michel Barnier. Le nouveau Premier ministre entre à Matignon avec une cote de popularité plus basse que ses quatre prédécesseurs.
Affaibli par les législatives et la séquence politique chaotique qui s’en est suivie, le chef de l’État est désormais plus impopulaire dans l’opinion qu’au moment de la crise des gilets des Gilets jaunes. Les trois quarts des Français pensent qu’il est un « mauvais » président de la République.
Le Premier ministre assistera mercredi à 15h à la conférence des présidents du Sénat. Un signe de considération quelques jours avant de prononcer son discours de politique générale devant la Haute assemblée. Gabriel Attal avait fait la même chose en janvier dernier.
Les caméras de Public Sénat ont suivi ce lundi la première matinée de la nouvelle ministre chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Sophie Primas.