Selon notre sondage Odoxa-Mascaret, le Rassemblement national pourrait obtenir entre 265 et 305 sièges à l’issue du second tour. En face, le Nouveau Front populaire stagne à 27,5 % dans les intentions de vote au premier tour, le parti présidentiel se maintient aussi autour de 21 %.
Loin de se dérouler dans un microcosme franco-français, la bataille politique pour les élections législatives se joue sur un terrain international miné, où la France est appelée à prendre position et à s’y tenir. Petit aperçu des programmes des principaux partis en matière de politique étrangère.
Le sénateur communiste des Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias, aimerait qu’Emmanuel Macron prenne l’engagement de ne pas gouverner avec l’extrême droite.
Au lendemain d’une réunion en visio entre les cadres de la majorité et le chef de l’Etat pour définir la stratégie à adopter entre les deux tours des législatives, l’un des participants, le président de l’UDI assure qu’il n’y a pas d’autre stratégie autre que celle qui doit prévaloir au premier tour : « Privilégier le vote en faveur des candidats Ensemble pour la République ».
Pouvoir d’achat, retraites mais pas d’international : les représentants des trois blocs ont confronté leurs propositions au cours d’un débat plutôt tendu, mais qui ne devrait pas faire bouger les lignes à cinq jours du scrutin.
Ce 26 juin, la porte-parole du gouvernement a annoncé la dissolution en conseil des ministres de trois structures d’extrême droite et d’une association islamiste. Le ministre de l’Intérieur avait déjà annoncé il y a une semaine son intention de dissoudre le GUD Paris.
Thématique souvent reléguée à l’arrière-plan du débat électoral historique qui se joue aujourd’hui entre les partis, la culture fait néanmoins l’objet de plusieurs propositions, plus ou moins radicales, d’un bout à l’autre du spectre partisan. Petit tour d’horizon des programmes des principaux blocs politiques en la matière.
Ce lundi 24 juin, le Sénat a accueilli le colloque « Yézidis : un génocide oublié », initié par la sénatrice de l’Orne Nathalie Goulet, à l’occasion de la commémoration des dix ans de la tragédie perpétrée par l’Etat Islamique en Irak. La minorité kurdophone en appelle aujourd’hui à un travail de mémoire et à un effort judiciaire de la part de la communauté internationale, dont la France est un moteur symbolique sur le terrain des droits de l’homme.
Ce lundi 14 juin, la campagne pour les élections législatives s’est ouverte, et les programmes des principales forces politiques ont été dévoilés. La sécurité est au cœur du débat et suscite une attention toute particulière au sein de l’opinion publique. Petit aperçu des différentes propositions et promesses sur ce sujet clivant entre les partis.
Après avoir entendu les principaux représentants des partis présenter leur programme économique, le patron du Medef est « resté sur sa faim » et n’a pas été rassuré par les mesures économiques du RN et du Nouveau Front Populaire.
Derrière le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration ou encore l’international, l’écologie se retrouve reléguée parmi les sujets les moins mis en avant par les différents candidats aux législatives, ce qui n’empêche pas des divergences très profondes entre les trois principales coalitions en campagne
A la sortie de son oral devant le Medef, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau a plaidé pour « une nouvelle vision destinée à encourager la croissance avec plus de travail ». Il a également qualifié de « blessure » le choix de l’ancien président du parti, Éric Ciotti de rejoindre le RN.