Lors d’un hommage à Robert Badinter organisé au Sénat par l’Institut François Mitterrand et le groupe socialiste de la Haute assemblée, François Hollande est revenu sur l’un des regrets de son quinquennat : ne pas avoir utilisé la force contre Bachar al-Assad en 2013.
Pour la troisième fois en un an, un nouveau gouvernement est en passe d’être nommé. Après à peine 3 mois aux responsabilités certains ministres démissionnaires pourraient être reconduits à leurs postes ou rester au gouvernement.
Alors que les tractations pour rechercher l’équilibre du futur gouvernement sont parties pour durer, les prémices d’une division sur l’opportunité de gouverner avec la gauche, apparaissent au sein de LR. Les dirigeants sont reçus à l’Elysée ce vendredi à 20 heures. On vous dévoile les trois priorités sur lesquelles vont insister les ténors du parti.
A quelques heures de l’allocution du chef de l’Etat qui s’exprimera sur les conséquences de la censure du gouvernement Barnier dont il a accepté la démission, une interrogation émerge sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron peut-il avoir recours à l’article 16 de la Constitution ? Un article qui donne des pouvoirs exceptionnels au président de la République.
Après la large censure de son gouvernement, Michel Barnier présente, ce jeudi, sa démission à Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat s’exprimera à 20 heures. En attendant, les tractations vont bon train sur le nom de son ou sa successeur(e). Qui sont les favoris ?
Alors que la France vit l’une des plus graves crises politiques de la Ve République, la question d’un changement de nos institutions se pose de plus en plus. Une VIe République serait-elle le remède au malaise démocratique que traverse le pays ? Ou au contraire, la Ve République permet-elle d’assurer la stabilité institutionnelle malgré la tempête politique ?
Au 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » à leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Michel Barnier s’est finalement résolu à déclencher le 49.3 sur le budget de la Sécurité sociale. Le gouvernement pourrait donc chuter dès mercredi, car malgré les concessions faites au RN, Marine Le Pen a confirmé que son camp se joindrait aux voix de la gauche lors de l’examen de la motion de censure du NFP. Pointée du doigt par le camp macroniste, la gauche refuse d’assumer toute part de responsabilité dans cette situation d’instabilité et prépare l’après Barnier.
Ce jeudi, le Sénat a voté l’article 12 du projet de loi de finances pour 2025 qui prévoit une « taxe exceptionnelle » sur les grandes entreprises de fret maritime dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 1 milliard d’euros. Seule la CMA CGM est concernée. La taxe devrait rapporter 500 millions d’euros en 2025 et 300 millions en 2026
Le Sénat vient d’adopter, jeudi, la surtaxe qui cible les grandes entreprises inscrite à l’article 11 du projet de loi de finances pour 2025. Une contribution exceptionnelle et « temporaire » qui devrait rapporter 8 milliards l’année prochaine puis 4 milliards en 2026. Les sénateurs centristes ont tenté, sans succès, de la supprimer pour la remplacer par une hausse de la TVA.
Lors de l’examen du budget 2025, les sénateurs sont revenus sur un amendement du gouvernement qui a pour objet de faire contribuer les passagers aériens à l’effort de rétablissement des comptes publics. Une mesure qui doit rapporter 1 milliard dans les caisses de l’Etat. Les sénateurs sont revenus en partie sur cet amendement afin de protéger certains territoires et l’emploi dans les petites compagnies aériennes.
Dans le cadre du budget 2025, le gouvernement souhaite relever la fiscalité de l’électricité au-delà de son niveau d’avant-crise, à 32 euros par MWh, tout en garantissant une baisse de 9 % du tarif réglementé. La majorité sénatoriale s’y est opposée et a fait passer un amendement dans la nuit de mardi et mercredi. Il prévoit, à la place, de relever de 4 euros par MWh l’accise du gaz naturel à usage combustible.