Elu au Sénat depuis 2004, le président du groupe LR de la chambre haute, Bruno Retailleau va succéder à Gérald Darmanin place Beauvau. Il s’est fait connaître du grand public ces dernières années par ses critiques acerbes à l’égard de la macronie en matière de gestion de la politique migratoire, d’application du principe de la laïcité ou encore de respect de l’autorité.
Les groupes parlementaires écologistes et communistes tenaient, ce jeudi, une journée de travail en prévision de l’examen du Budget. L’occasion de définir une ligne vis-à-vis de la proposition de résolution visant à destituer le chef de l’Etat validé cette semaine par le Bureau et sur la proposition du RN visant à revenir à la retraite à 62 ans.
Plusieurs membres des forces de l’ordre ont été blessés hier soir en Martinique en marge des manifestations contre la vie chère. Depuis plusieurs jours des blocages orchestrés à l’initiative d’un collectif de citoyens ont eu lieu dans les grandes surfaces où les prix des produits alimentaires sont plus élevés de 40 % en Martinique. Plusieurs réunions ont déjà eu lieu à la préfecture entre élus locaux et acteurs économiques, mais sans ministre des Outre-mer, le sujet n’avance pas.
Pour la première fois sous la Ve République, une proposition de résolution visant à « engager la procédure de destitution » du chef de l’Etat a été jugée recevable par le Bureau de l’Assemblée nationale. Les trois membres socialistes du Bureau ont voté en faveur de la recevabilité mais cette position ne fait pas l’unanimité au sein du PS.
Mardi, la recevabilité de la proposition de résolution, déposée par le groupe LFI visant à « engager la procédure de destitution » à l’encontre du chef l’Etat sera examinée par le Bureau de l’Assemblée nationale. Si jamais, le Bureau décidait pour la première fois de transmettre la procédure de résolution à la commission des lois, de nombreuses autres étapes resteraient à franchir afin que la destitution prévue à l’article 68 de la Constitution soit effective.
Après la rupture avec Éric Ciotti, le groupe Les Républicains du Sénat avait décidé d’imiter celui de Laurent Wauquiez à l’Assemblée nationale et de changer de nom. Mais la nomination du LR, Michel Barnier a changé la donne. Aux journées parlementaires de la droite sénatoriale, il a été décidé « qu’il était urgent d’attendre ».
Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes. « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.
Les sénateurs et députés LR, rassemblés à Annecy pour leurs journées parlementaires ont reçu la visite d’un des leurs. Le Premier ministre, Michel Barnier est venu s’entretenir « chaleureusement » avec les élus de sa famille politique leur assurant que leur pacte législatif serait sa base de travail.
15 ans après celui de Nicolas Sarkozy, la création d’un ministère de l’immigration serait à l’étude selon des informations de franceinfo. Si le cabinet de Michel Barnier a rapidement démenti. Qu’est ce que changerait un ministère dédié dans la gestion de l’immigration ?
Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.
Alors que se tiennent mardi et mercredi les journées parlementaires des groupes Ensemble pour la République et Horizons, une incertitude planait sur la venue du Nouveau Premier ministre. Le parti d’Edouard Philippe a envoyé une invitation à Michel Barnier. Du côté du groupe Ensemble pour la République dirigé par Gabriel Attal, on semblait vouloir garder ses distances.
Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.