Après la rupture avec Éric Ciotti, le groupe Les Républicains du Sénat avait décidé d’imiter celui de Laurent Wauquiez à l’Assemblée nationale et de changer de nom. Mais la nomination du LR, Michel Barnier a changé la donne. Aux journées parlementaires de la droite sénatoriale, il a été décidé « qu’il était urgent d’attendre ».
Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes. « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.
Les sénateurs et députés LR, rassemblés à Annecy pour leurs journées parlementaires ont reçu la visite d’un des leurs. Le Premier ministre, Michel Barnier est venu s’entretenir « chaleureusement » avec les élus de sa famille politique leur assurant que leur pacte législatif serait sa base de travail.
15 ans après celui de Nicolas Sarkozy, la création d’un ministère de l’immigration serait à l’étude selon des informations de franceinfo. Si le cabinet de Michel Barnier a rapidement démenti. Qu’est ce que changerait un ministère dédié dans la gestion de l’immigration ?
Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.
Alors que se tiennent mardi et mercredi les journées parlementaires des groupes Ensemble pour la République et Horizons, une incertitude planait sur la venue du Nouveau Premier ministre. Le parti d’Edouard Philippe a envoyé une invitation à Michel Barnier. Du côté du groupe Ensemble pour la République dirigé par Gabriel Attal, on semblait vouloir garder ses distances.
Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.
Dans un communiqué lapidaire, Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron indique qu’il ne votera pas de « censure automatique » contre le nouveau Premier ministre, Michel Barnier mais portera « des exigences sur le fond, sans chèque en blanc ». Edouard Philippe (Horizons) propose son « aide » au nouveau locataire de Matignon.
Plus de 50 jours de vacance du pouvoir ont débouché sur la nomination d’un Premier ministre LR, Michel Barnier. Un choix inespéré pour la droite qui sort d’un énième échec électoral et en proie aux divisions. Au Sénat où la droite est encore majoritaire avec les centristes, on se félicite du choix de l’homme d’expérience, présenté comme un rassembleur et un négociateur hors pair.
Après des semaines de tractations, le choix d’Emmanuel Macron pour succéder à Gabriel Attal à Matignon s’est porté sur Michel Barnier. Un homme de droite avec de l’expérience. Ancien ministre de Jacques Chirac, et Nicolas Sarkozy, commissaire européen… Il a été aussi candidat à la primaire LR pour la dernière élection présidentielle.
Le procès retentissant des viols de Mazan fait prendre conscience de l’ampleur du phénomène de la soumission chimique. Une mission gouvernementale sur ce sujet avait été lancée en avril avec à sa tête la députée Modem, Sandrine Josso, elle-même victime de ce procédé. Les travaux ont été stoppés avec la dissolution. La parlementaire s’apprête à envoyer un courrier au chef de l’Etat pour qu’elle reprenne au plus vite.
A l’approche de la nomination d’un Premier ministre, le patron de la droite sénatoriale a publiquement fait part de son souhait de voir Xavier Bertrand accéder à Matignon avec pour condition l’application du « pacte législatif » de LR présenté il y a deux mois.