Au moment des commémorations en hommage aux victimes de l’attaque du Hamas le 7 octobre, Emmanuel Macron a braqué le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, en appelant à stopper les livraisons d’armes utilisées par Israël à Gaza. Un appel dont la temporalité a crispé la majorité relative Ensemble/LR mais qui est plutôt accueilli favorablement par les parlementaires de gauche
Le Premier ministre, Michel Barnier a annoncé vouloir lancer « pour l’année prochaine » le chantier de « l’allocation sociale unique », afin « que le travail paie plus que l’addition des allocations ». Une proposition qui figurait dans le pacte législatif de la droite, mais déjà envisagé sous François Hollande et promise par Emmanuel Macron.
L’exécutif a indiqué vouloir généraliser un dispositif controversé de vidéosurveillance algorithmique mis en place lors des Jeux Olympiques et dont l’expérimentation arrive à son terme le 31 mars 2025. Problème, cette annonce a été faite avant la remise du rapport d’un comité d’évaluation, inscrit dans la loi. Matignon a dû rétropédaler et précise qu’il attendra le rapport avant de se prononcer. Au Sénat, personne n’est dupe sur sa généralisation prochaine.
Un rapport de la Cour des comptes propose une piste d’économie drastique en suggérant de supprimer 100 000 postes de fonctionnaires territoriaux. A la Haute assemblée, les élus demandent à l’Etat de montrer l’exemple.
Après les propos volontaristes sur la maitrise de l’immigration de son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, on s’attendait à de nouvelles mesures en ce sens dans le discours de politique générale de Michel Barnier. Mis à part la reprise d’une proposition de la droite sur la prolongation exceptionnelle de la rétention des étrangers, le Premier ministre n’a pas annoncé de mesures notables.
Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau s’est fait remarquer ce week-end en déclarant que « l’état de droit » n’était ni « intangible » ni « sacré ». Des propos qui ont été dénoncés par la gauche et une partie de la macronie. Dans un communiqué, le ministre regrette « un faux débat ». Au sein du groupe LR du Sénat, on assure que le sénateur de Vendée parlait de « l’état du droit » et non de « l’état de droit ».
Le nouveau ministre de l’Intérieur a une nouvelle fois poussé les marqueurs de sa future politique très à droite en déclarant que « l’Etat de droit » n’était ni « intangible » ni « sacré ». Des propos d’autant plus remarqués que l’ensemble des ministres était soumis à une diète médiatique ce week-end à deux jours de la déclaration de politique générale de Michel Barnier.
Depuis maintenant plusieurs semaines le procès des viols de Mazan interroge sur la nécessité de faire évoluer la législation française afin d’introduire la notion de consentement dans le code pénal. Ce vendredi, le nouveau garde des Sceaux, Didier Migaud s’y est montré favorable.
Le 31 octobre prochain, les députés RN inscriront, dans leur niche parlementaire, une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites. « Un piège » pour la gauche, qui ne compte pas se laisser dicter l’agenda social par la formation d’extrême droite. Députés et sénateurs de gauche comptent faire plier le gouvernement par des amendements au projet de loi de financement de la Sécurité Sociale et leur propre texte d’abrogation.
Le Premier ministre, Michel Barnier, a réuni mercredi en fin d’après-midi à Matignon les présidents des groupes parlementaires de droite et du bloc central dont les élus composent son gouvernement afin de préparer sa déclaration de politique générale mardi.
Une délégation calédonienne interinstitutionnelle était reçue au Sénat ce mardi par le président Larcher et les présidents de groupes parlementaires, quatre mois après les émeutes qui menacent la paix civile de l’archipel plongée dans une situation d’urgence économique et sociale.
L’encre de la composition du nouveau gouvernement est à peine sèche qu’un duel entre Beauvau et la place Vendôme se dessine. Mais le bras de fer entre le nouveau ministre de l’Intérieur et le nouveau ministre de la Justice pourrait être exacerbé en raison du profil politique des deux hommes : le très droitier Bruno Retailleau et l’ancien socialiste Didier Migaud.